Significationdu rĂȘve grossesse (symbolique) Lorsqu'une femme fait ce rĂȘve d'ĂȘtre enceinte, elle ne doit pas obligatoirement y voir un signe de naissance future. Sauf pour les cas de rĂȘve de grossesse extra-utĂ©rine : on doit s'interroger sur sa vie affective. Les sentiments deviennent confus, on se dĂ©tache de l'autre. Elles’intĂ©resse surtout aux consĂ©quences pour l’enfant. Le dĂ©ni de grossesse n’est pas un sujet trĂšs travaillĂ©. Il y aurait un dĂ©ni du dĂ©ni de grossesse par le corps mĂ©dical. Avez-vous une bibliographie consĂ©quente sur le dĂ©ni de grossesse qui pourrait nous aider moi Ă  la guider et elle Ă  orienter ses recherches. StĂ©phanie: Alors le terme dĂ©ni de grossesse est trĂšs pĂ©joratif et j’ai du mal Ă  l’assumer. Pour moi ma choupette est un cadeau de la vie, un kinder mĂ©ga surprise, une aventure. Le dĂ©ni a une connotation tellement nĂ©gative et notre aventure Ă  8 est tellement positive que ça ne colle pas .. HĂ©lĂšne: Pour moi c’est un bĂ©bĂ© qui LarĂ©ponse de l’expert. Vous ne pouvez pas faire un dĂ©ni de grossesse!Le dĂ©ni, c’est ne pas penser Ă  une grossesse alors qu’on est enceinte.. En effet, Comment savoir si on est dans le dĂ©ni ? Une personne qui est dans le dĂ©ni a tendance Ă  ĂȘtre sur la dĂ©fensive en permanence et Ă  se braquer dĂšs lors qu‘on lui fait remarquer qu‘elle semble fuir une conversation ou une Imaginezle bĂ©bĂ©, ce que vous pourriez faire avec lui/elle, parlez-lui, caressez votre ventre, n’hĂ©sitez pas Ă  mettre le futur papa Ă  contribution. Le plus important : ne vous braquez pas. Familiarisez-vous tranquillement avec votre bout’chou. Le plus important, c’est de pouvoir en parler. Si vous attendez un petit garçon, n Seineet-Marne. Affaire du nouveau-nĂ© dĂ©fenestrĂ© : la bataille des experts sur le dĂ©ni de grossesse . Pour le Dr Vincent MahĂ©, il ne s'agit . Connexion Sarkozy comme les autres fait un dĂ©ni de grossesse ce n’est pas en niant le nouveau monde en train de naĂźtre que nous allons sortir de notre dĂ©prime collective ! Il flotte dans l’air de nos sociĂ©tĂ©s – en France et dans le reste du monde – comme un arriĂšre-goĂ»t amer, un de ces goĂ»ts qui vous empĂȘchent de dormir et vous rĂ©veillent la nuit, un goĂ»t de gueule de bois, mais sans avoir bu. Nous sommes comme groggy d’un match de boxe que nous n’avons pas vraiment jouĂ©. Ce n’est pas un dĂ©sespoir absolu, mais une grande dĂ©pression collective, nourrie par la crise rĂ©cente et par l’incapacitĂ© des structures collectives Ă  y rĂ©pondre, qu’elles soient politiques ou non. De ce point de vue, le show tĂ©lĂ©visĂ© » de Nicolas Sarkozy n’était ni bon, ni mauvais. Il exprimait lui-mĂȘme ce flottement, ce malaise. Il suffit de noter les contradictions entre ses propos successifs, son incapacitĂ© Ă  esquisser ne serait-ce qu’une perspective de sortie. En fait, il ne procĂšde que sous la forme d’ incantations religieuses », de formules magiques » supposĂ©es apporter la solution. A un moment, sur la rĂ©partition du profit entre le travail, l’investissement et le capital, il a mĂȘme eu des accents d’un Georges Marchais des annĂ©es 70, belle preuve de modernité  Je repense aux films que j’ai vus ces derniĂšres semaines et qui expriment tous d’une façon ou d’une autre, ce vide quasi abyssal un groupe d’adolescents qui ne cherchent mĂȘme plus Ă  se rebeller et dont le seul projet est le suicide collectif Everything is fine, des vies hachĂ©es , dĂ©coupĂ©es, juxtaposĂ©es, et droguĂ©es par l’ennui Better Things, la glissade irrĂ©versible depuis ses rĂȘves vers une conformitĂ© bourgeoise qui dissout tout plaisir Noces rebelles ou mieux avec son titre anglais Revolutionary Road ». Ambiance de fin de rĂšgne, de fin de pĂ©riode
 Que se passe-t-il ? Sommes-nous tous victimes d’une forme d’asphyxie Ă  un gaz qui viendrait nous endormir petit Ă  petit, nous plongeant dans une torpeur prĂ©-mortelle ? Non, je crois que nous sommes sous le choc d’une transformation en profondeur, d’une renaissance collective, d’un accouchement. Et, Ă  l’instar de certaines femmes, nous faisons un dĂ©ni de grossesse, nous voulons nier ce changement, nous dĂ©primons face Ă  cette rĂ©alitĂ© que nous ne voulons pas assumer. Comme je l’ai dĂ©jĂ  Ă©crit dans des articles prĂ©cĂ©dents voir notamment ma sĂ©rie d’articles autour du Neuromonde », je crois qu’il y a une forme de malentendu dans la lecture de la crise actuelle la crise financiĂšre n’est pour moi que le rĂ©vĂ©lateur et l’accĂ©lĂ©rateur d’une mutation profonde de notre monde. Cette mutation est celle de l’émergence progressive et rĂ©elle d’un monde globalisĂ© oĂč tous les hommes sont effectivement connectĂ©s. Pourquoi sommes-nous connectĂ©s ? D’abord parce que nous sommes plus nombreux et que nous nous touchons » physiquement de plus en plus. Parce que dĂšs lors nous avons un impact croissant et destructeur sur notre environnement. Parce que ce qu’un groupe d’individus fait Ă  un bout du monde peut dĂ©truire ou amĂ©liorer l’environnement de tous. Ensuite parce que, Ă  cause du dĂ©veloppement des transports physiques et derniĂšrement des communications virtuelles – singuliĂšrement grĂące Ă  la tĂ©lĂ©phonie mobile et internet –, les entreprises sont devenues globales et non plus seulement internationales. Parce qu’alors tous les territoires sont reliĂ©s entre-eux et sont en compĂ©tition effective. Parce que les Ă©carts de revenus entre pays ne sont plus en consĂ©quence tenables, les vannes ayant Ă©tĂ© ouvertes. Nous sortons des cavernes de nos appartenances gĂ©ographiques, comme nous sommes sortis, il y a des millĂ©naires, des cavernes rocheuses. Cette sortie est amorcĂ©e, mais sera longue. Cette transformation vient remettre en cause les organisations actuelles et les avantages acquis. L’organisation mondiale Ă©tait favorable Ă  nos pays et notre niveau de vie provenait de l’exploitation relative des autres. Ceci n’est progressivement plus possible. Et donc notre niveau relatif va baisser la connexion a créé un Neuromonde dans lesquels il n’y a plus de vannes » permettant de maintenir des diffĂ©rences durables entre les niveaux de vie. Comme les vannes » ont Ă©tĂ© ouvertes, l’eau coule irrĂ©versiblement, les niveaux se rapprochent, nous allons vers un monde plus Ă©galitaire. Cet abaissement relatif Ă©tait dĂ©jĂ  enclenchĂ©, mais il Ă©tait masquĂ© par la croissance mondiale l’hyper-croissance chinoise et indienne notamment permettait ce rattrapage, sans baisse absolue de notre niveau de vie. La crise financiĂšre n’a pas provoquĂ© cette baisse relative, mais, comme elle ampute fortement la croissance mondiale, elle rend cette baisse douloureuse, car elle est devenue une baisse absolue dans nos pays – et singuliĂšrement en France –, notre niveau de vie collectif baisse pour la premiĂšre fois. Une annonce comme la diminution de 20% des salaires chez IBM en est un signal retentissant. Et comme la classe dirigeante protĂšge ses acquis, les efforts sont supportĂ©s par les plus faibles, qui Ă©taient dĂ©jĂ  les plus fragiles
 La rĂ©ponse ne peut pas ĂȘtre le retour en arriĂšre, car nous ne pouvons pas nous dĂ©connecter » les uns des autres - Nous ne pouvons pas diminuer le nombre d’hommes sur la planĂšte Avez-vous envie d’une guerre mondiale comme principe de rĂ©gulation des naissances ? - Tous les processus Ă©conomiques et industriels sont trop enchevĂȘtrĂ©s Comme la plupart des produits manufacturĂ©s sont la conjugaison de travaux impliquant un nombre croissant de pays, ĂȘtes-vous prĂȘts Ă  vous priver de la plupart des objets qui rythment votre vie quotidienne ? - Tous les flux financiers sont interdĂ©pendants Voulez-vous voir s’effondrer tout le systĂšme financier mondial ? - Toutes les villes occidentales sont multiculturelles et multiraciales Seriez-vous friands d’une guerre civile au sein de nos villes opposant les diffĂ©rentes ethnies, une sorte de guerre des banlieues en grand ? - 
 Nous ne pouvons plus refermer les vannes, nous ne pouvons plus lutter contre la force des courants, nous sommes emportĂ©s par la puissance de la transformation. Et c’est heureux, car comment pourrions-nous vouloir retourner vers ce monde oĂč notre richesse venait largement de l’appauvrissement des autres ? Ce n’est pas ce que vous voulez ? Rassurez-moi
 Non, le repli sur soi n’est pas la rĂ©ponse. Non, nous ne devons pas chercher Ă  retourner dans nos cavernes gĂ©ographiques et territoriales. Pour sortir de cette dĂ©pression collective, pour retrouver ensemble des chemins positifs et d’espoir, il est urgent de faire face Ă  la rĂ©alitĂ© de la situation. Ce n’est pas en faisant croire que le protectionnisme va protĂ©ger des emplois que l’on fait face. Ce n’est pas non plus en pensant que la sortie de la crise financiĂšre sera la sortie de nos problĂšmes. Ce n’est surtout pas en jetant l’anathĂšme sur les autres – ceux qui ne sont pas comme nous – que nous y arriverons. Faire face, c’est d’abord avoir le courage de regarder lucidement ce monde global dans lequel nous sommes entrĂ©s, ce Neuromonde qui, que nous le voulions ou pas, est en train de naĂźtre et qui devient le nĂŽtre. En liaison avec cet article, lire mes articles sur - La naissance du Neuromonde - Comment distinguer les faits et les opinions - Pourquoi prĂ©voir est un art paradoxal et "impossible" Moyenne des avis sur cet article 22 votes Bonjour Robert, Vous allez me trouver un peu sĂ©vĂšre mais le neuromonde que vous avez dĂ©crit, il Ă©tait dĂ©jĂ  en place dans les annĂ©es 1980 et du reste, il avait fait l’objet d’une description par deux auteurs, Bressard et Distler si ma mĂ©moire est bonne, le titre, je ne sais plus, le prochain monde je crois. Et la sociĂ©tĂ© dĂ©crite comme des rĂ©seaux interconnectĂ©s, machines mais aussi humains. Quant Ă  la crise, vous ne misez pas du tout dans la cible je pense. Ce n’est pas la structure du monde mais la psychĂ© humaine qui, ne voulant pas dĂ©ployer la loi, la rĂšgle et la justice, se complaĂźt dans la passion de l’"argent et du pouvoir, du moins pour les Ă©lites. Les citoyens, ils sont pour la plupart dans une aveugle addiction consumĂ©riste et anesthĂ©siĂ©s par les mĂ©dias Bernard DuguĂ© Je crois que la mise en place de ce "Neuromonde" a Ă©tĂ© progressive Ă  partir du dĂ©ploiement des technologies de l’information donc dĂ©but vers 1970. Il vient de se "cristalliser" Ă  cause d’Internet et de la diffusion de connexion online Ă  huat dĂ©bit, donc uniquement depuis les annĂ©es 2000... Mais tout ceci est bien sĂ»r sujet Ă  discussion ! Ceci Ă©crit, mon travail aux cĂŽtĂ©s des grands groupes et mesdiffĂ©rents contacts Ă  l’étranger confortent ce timing. Pour la crise, je maitiens mon analyse, mais, Ă  nouveau, c’est Ă  discuter ... d’oĂč ma publication sur Agoravox ! Pourriez-vous simplement dĂ©taillez un peu plus votre poitn de vue ? merci pour le lien vers votre article que je viens de lire. Nous sommes en phase sur pas mal de points et je ne crois pas aux approches actuelles voir notamment ma sĂ©rie d’articles sur la prĂ©vision et ses limites. Mais je crois que la 1Ăšre Ă©tape est dans l’acceptation de la situation actuelle, de ce qui est en jeu. Nous avons tous trop tendance Ă  vouloir parler solution, alors qu’il faut d’abord avoir une vue commune du problĂšme... Bonjour, Par manque de temps et peut-ĂȘtre de compĂ©tences, je ne vais pas justifier les quelques critiques que je vais faire Ă  certaines de vos affirmations bien que je trouve votre article tout Ă  fait intĂ©ressant en particulier comme vos dernier l’étaient en gĂ©nĂ©ral car vous semblez avoir, chose rare, une approche systĂ©mique du fonctionnement de la collectivitĂ© humaine intĂ©grant Ă©conomie, politique et fonctionnement cĂ©rĂ©bral. "je crois qu’il y a une forme de malentendu dans la lecture de la crise actuelle la crise financiĂšre n’est pour moi que le rĂ©vĂ©lateur et l’accĂ©lĂ©rateur d’une mutation profonde de notre monde" Pardonnez-moi mais l’ancien humble Ă©tudiant d’options d’économie que j’ai Ă©tĂ© n’a pas besoin d’ĂȘtre Ă©conomiste Ă  la banque mondiale pour se rendre compte que la crise financiĂšre n’est pour lui que le rĂ©vĂ©lateur et l’accĂ©lĂ©rateur d’un trĂšs classique phĂ©nomĂšne expliquĂ© depuis plus de cent ans. Il me semble en effet qu’il s’agit d’une crise de surproduction due aux processus de contradiction interne au capitalisme expliquĂ© par Marx. "Cette transformation vient remettre en cause les organisations actuelles et les avantages acquis" Le problĂšme quand vous dites cela c’est que c’est vrai mais de quels avantages acquis faudrait-il se passer du tranquille fonctionnaire qui gagne ses 1500 euros sans trop travailler ou de l’affairiste international qui, grĂące Ă  la collusion corruptive qu’il entretient avec les Ă©lites politiques, a pu dĂ©tourner pendant 20 ans les biens publics Ă  hauteur de milliers de milliards de dollars avec l’assentiment de la loi. "Tous les flux financiers sont interdĂ©pendants Voulez-vous voir s’effondrer tout le systĂšme financier mondial ? " Sur ce point, cela reste Ă  dĂ©montrer mais je pense que la majoritĂ© des français vivant avec un salaire se situant autour de 1000 euros et consommant Ă  hauteur garderait son niveau de vie mĂȘme dans une Ă©conomie autarcique celle-ci Ă©tant bien administrĂ©, cela s’entend. "Non, le repli sur soi n’est pas la rĂ©ponse. Non, nous ne devons pas chercher Ă  retourner dans nos cavernes gĂ©ographiques et territoriales. " "Ce n’est pas en faisant croire que le protectionnisme va protĂ©ger des emplois que l’on fait face. " Que pensez-vous Ă  ce sujet du plaidoyer d’Emmanuel Todd pour un protectionnisme europĂ©en alliĂ© d’un accord stratĂ©gique avec la Russie. Il a quand mĂȘme raison dans ses livres Ă  propos de la chute de l’URSS, de la crise majeure des Etats-Unis. EspĂ©rons qu’il se trompe dans son dernier livre aprĂšs la dĂ©mocratie. Si on garde lle libre Ă©change, n’avez-vous pas peur que la pression sur les salaires continue soin chemin jusqu’à ce que l’on atteigne un niveau de vie moyen correspondant Ă  celui d’un petit fonctionnaire russes ? Merci. Aetius Merci pour votre commentaire. J’y rĂ©pondrai en dĂ©tail plus tard dans l’am... car je ne veux pas rĂ©pondre Ă  la va-vite ! Et lĂ  je n’ai que qq minutes ! Aetius Je reviens donc plus longuement sur votre commentaire Il me semble en effet qu’il s’agit d’une crise de surproduction due aux processus de contradiction interne au capitalisme expliquĂ© par Marx. Non pas seulement. Il s’agit aussi d’une transformation en profondeur du fonctionnement du systĂšme de production. Le crise financiĂšre liĂ©e Ă  la surproduction vient amplifier l’effet de la transformation. Cette transformation est similaire dans son importance Ă  l’apparition de la mĂ©canisation et du "fordisme" qui avait abouti aux usines que nous connaissons depuis 1 siĂšcleLe problĂšme quand vous dites cela c’est que c’est vrai mais de quels avantages acquis faudrait-il se passer du tranquille fonctionnaire qui gagne ses 1500 euros sans trop travailler ou de l’affairiste international qui, grĂące Ă  la collusion corruptive qu’il entretient avec les Ă©lites politiques, a pu dĂ©tourner pendant 20 ans les biens publics Ă  hauteur de milliers de milliards de dollars avec l’assentiment de la loi. En prioritĂ©, que les 20/30 % les plus favorisĂ©s dotn je fais partie acceptent une baisse de leur niveau de vie pour protĂ©ger les plus faibles. Cette tranche peut supporter une baisse de son niveau de vie en se passant de pas mal de choses non indispensables je vois dans mon cas tout ce dont je pourrais me passer. Ensuite bien sĂ»r interdire les revenus "indĂ©cents" mais comme ils sont peu nombreux, cela n’aura pas un effet si important en masse. Mais c’est essentiel pour redonner une confiance dans le systĂšme. Ces 2 points ne sont pas envisageables s’ils ne sont pas mis en oeuvre au minimum au niveau europĂ©en. Quant aux fonctionnaires qui ne travailleraient pas assez, c’est un autre sujet penser une rĂ©organisation des systĂšmes publics. Sur ce point, cela reste Ă  dĂ©montrer mais je pense que la majoritĂ© des français vivant avec un salaire se situant autour de 1000 euros et consommant Ă  hauteur garderait son niveau de vie mĂȘme dans une Ă©conomie autarcique celle-ci Ă©tant bien administrĂ©, cela s’entend. Non je ne crois pas qu’une Ă©conomie autarcique soit possible, tout s’arrĂȘterait. Vosu sous-estimez combien toutes les systĂšmes industriels sont imbriquĂ©s. Les salaires Ă  1000 € seraient les 1Ăšres victimes, car leur salaire deviendrait nul... Que pensez-vous Ă  ce sujet du plaidoyer d’Emmanuel Todd pour un protectionnisme europĂ©en alliĂ© d’un accord stratĂ©gique avec la Russie. Il a quand mĂȘme raison dans ses livres Ă  propos de la chute de l’URSS, de la crise majeure des Etats-Unis. EspĂ©rons qu’il se trompe dans son dernier livre aprĂšs la dĂ©mocratie. Si on garde lle libre Ă©change, n’avez-vous pas peur que la pression sur les salaires continue soin chemin jusqu’à ce que l’on atteigne un niveau de vie moyen correspondant Ă  celui d’un petit fonctionnaire russes ? Non je ne crois pas qu’une rĂ©ponse Ă  base de protectionnisme europĂ©en ait un sens. A titre d’exemple, cela ne veut rien dire pour tout l’industrie des tĂ©lĂ©communications et de l’informatique la quasi totalitĂ© des terminaux sont fabriquĂ©s en chine et les logiciels sont coproduits avec l’inde. Comment nous en passer ? Totu ceci est un rĂȘve dangereux ou plutĂŽt un cauchemar, qui ne peut nous conduire qu’ Ă  une issue la guerre ! Je vais essayer de reprendre quelque points Non pas seulement. Il s’agit aussi d’une transformation en profondeur du fonctionnement du systĂšme de production. Le crise financiĂšre liĂ©e Ă  la surproduction vient amplifier l’effet de la transformation. Alors, sur ce point, je ne vous suis pas du tout. Je m’explique Effectivement, il y a transormation en profondeur du fonctionnement du systĂšme de production. Mais le fait qu’il soit national, continental ou transnational avec unitĂ©s de productions dispersĂ©es ou pas sur l’ensemble de la planĂšte ne change pas, sur ce point prĂ©cis, le fond du problĂšme. Le fond du problĂšme est pour moi le suivant il y a eu Ă  partir des annĂ©es 80 une redistribution des richesses nettement en faveur du capital comme le diraient les gauchistes. De ce fait, la majoritĂ© de la population n’a pas vue ses richesses augmenter en mĂȘme proportion que les gains de productivitĂ© donc elle n’aurait normalement plus pu s’acheter les biens de consommations proposĂ©s par les dĂ©tenteurs du capital qui aurait vu son taux profit baisser tendantiellement au fil des anĂ©ees comme le dirait Marx. La machine aurait du s’arrĂȘter rapidement et les taux de croissance Ă  0% poindrent vĂ©locĂ©mment. Hors l’endettement massif des Ă©tats, entreprises, particuliers a permi de reculer ce moment jusqu’à l’annĂ©e derniĂšre en soutenant la consommation. Puis la crise financiĂšre advient pour cause de crĂ©ances colossales. De mon point de vue donc on n’était pas en surproduction dĂ©jĂ  il y a 20 ans MAIS on Ă©tait en surproduction ou sous-consommation virtuelle. Pour moi donc la chaine de causes Ă  effets est la suivante la crĂ©ation de l’inĂ©galitĂ© entraine la surproduction virtuelle masquĂ©e par la dette qui entraine la crise qui entraine la surproduction rĂ©elle puisque l’on ne peut plus faire appel au crĂ©dit pour masquer sa mĂ©diocriĂ© de revenus. Ensuite bien sĂ»r interdire les revenus "indĂ©cents" mais comme ils sont peu nombreux, cela n’aura pas un effet si important en masse. Mais c’est essentiel pour redonner une confiance dans le systĂšme. Je vous suis sur ce point. Dans un neuromonde, la confiance et la morale sont des points essentiels. Quand les Ă©conomistes disent que les rĂ©munĂ©rations indĂ©centes ne reprĂ©sentent rien dans la machine Ă©conomique, je ne suis pas d’accord avec eux. En effet, comme le diraient les keynĂ©siens, le coefficient multiplicateur d’une telle mesure pourrait donner un rĂ©sultat supĂ©rieur Ă  celui des diffĂ©rents plans de relance. Non je ne crois pas qu’une Ă©conomie autarcique soit possible, tout s’arrĂȘterait Comme je l’ai dis, sur ce point cela reste Ă  dĂ©montrer donc je ne m’étendrais pas dessus. Non je ne crois pas qu’une rĂ©ponse Ă  base de protectionnisme europĂ©en ait un sens. A titre d’exemple, cela ne veut rien dire pour tout l’industrie des tĂ©lĂ©communications et de l’informatique la quasi totalitĂ© des terminaux sont fabriquĂ©s en chine et les logiciels sont coproduits avec l’inde. Comment nous en passer ? Je veux bien mais alors que fait-on ? Que fera t-on quand la Chine fabriquera des copies d’Airbus avec des ouvriers toujours payĂ©s moins que les europĂ©ens sachant que le gap technolgique que l’on possĂšde sur ce pays risque de ne pas durer trĂšs longtemps ? Ne me dites pas que l’on innovera puisque le moindre brevet que l’on dĂ©posera sera pillĂ©, le moindre process recopiĂ©. On aura plus qu’à se rĂ©soudre Ă  ce que je disais des salaires de russes. Totu ceci est un rĂȘve dangereux ou plutĂŽt un cauchemar, qui ne peut nous conduire qu’ Ă  une issue la guerre ! S’il vous plait, ne faites pas comme ces Ă©conomistes libĂ©raux qui ont pris leurs rĂȘves monĂ©taristes pour des rĂ©alitĂ©s et qui passent encore Ă  la tĂ©lĂ© chez Calvi. Les causes de la seconde guerre mondiale ne sont les protectionnismes mais l’humiliation de l’Allemagne en 1918, la crise de 1929 crĂ©e par le monĂ©tarisme de l’époque, la mĂ©diocritĂ© diplomatique de la France et de l’Angleterre dans les annĂ©es 30 et deux personnalitĂ©s qui sont peut-ĂȘtre des lapsus historiques Staline et Hitler. Merci Aetius Pour moi donc la chaine de causes Ă  effets est la suivante la crĂ©ation de l’inĂ©galitĂ© entraine la surproduction virtuelle masquĂ©e par la dette qui entraine la crise qui entraine la surproduction rĂ©elle puisque l’on ne peut plus faire appel au crĂ©dit pour masquer sa mĂ©diocriĂ© de revenus. A nouvea , je suis d’accord sur l’enchaĂźnement que vous dĂ©crivez et qui est exact. Simplement il y en a un autre qui est en oeuvre simultanĂ©ment il a commencĂ© dans les annĂ©es 70, s’est amplifiĂ© Ă  partir des annĂ©es 80 et est rĂ©ellement effectif dans les annĂ©es 90, c’est la mondialisation des activitĂ©s et les organisations en rĂ©seau. Pour moi, l’enchainement que vous mentionnez est Ă  l’origine de la crise financiĂšre actuelle et est rĂ©el. Le 2Ăšme est encore plus fondamental car il reconfigure tout . La crise financiĂšre actuelle va aggraver l’impact de cette 2Ăšme transformation en la rendant plus douloureuse emplilement des effets. La diffĂ©rence est que la 2Ăšme va tout changer, plus rien n’étant pareil aprĂšs, alors que le 1er enchaienment est un malheur cyclique de l’organisation prĂ©cĂ©dente. Que fera t-on quand la Chine fabriquera des copies d’Airbus avec des ouvriers toujours payĂ©s moins que les europĂ©ens sachant que le gap technolgique que l’on possĂšde sur ce pays risque de ne pas durer trĂšs longtemps ? Ne me dites pas que l’on innovera puisque le moindre brevet que l’on dĂ©posera sera pillĂ©, le moindre process recopiĂ©. On aura plus qu’à se rĂ©soudre Ă  ce que je disais des salaires de russes. Selon moi, vous continuez Ă  raisonner selon le paradigme actuel et qui sera dĂ©passĂ© aprĂšs transformation et suppression des barriĂšres nationales. Vous allez avoir une mondialisation des organisations Ă©conomiques c’est quasiment fait, des organisations sociales c’est e ncours et politiques Ă  peine commencĂ©. Et les Ă©tats nation seront emportĂ©s par cette mue. Entre la situation actuelle et ce que j’évoque, de trĂšs grands risques de conflit existent. Ce d’autant plus que des Ă©goĂźsmes nationaux dureront et que les hommes politiques les encourageront. Vis-Ă -vis de la Chine, je ne suis pas un naĂŻf je suis allĂ© 6 fois en chine et est vĂ©cu 3 ans avec un chinois. Simplement je n’arrive pas Ă  concecoir comme une catastrophe que 1,3 Mds d’hommes vivent moins dans la pauvretĂ©, mĂȘme si cela est au prix d’un abaissement de notre richesse qui est abusive face aux pays. Simplement cet abaissement, nous devons veiller que ce soit les 20/20% les plus favorisĂ©s de nos pays dont je fais partie qui accepte cette diminution nous n’en mourrons pas !, et non pas les plus pauvres qui eux sotn dĂ©jĂ  proche de la limite de "survie"Les causes de la seconde guerre mondiale ne sont les protectionnismes mais l’humiliation de l’Allemagne en 1918, la crise de 1929 crĂ©e par le monĂ©tarisme de l’époque, la mĂ©diocritĂ© diplomatique de la France et de l’Angleterre dans les annĂ©es 30 et deux personnalitĂ©s qui sont peut-ĂȘtre des lapsus historiques Staline et Hitler. PrĂ©cisĂ©ment les risques actuels de guerre, suite Ă  la montĂ©e des protectionnismes, seront - l’humiliation ressentie par les chinois si on veut les empĂȘcher de prospĂ©rer ils sont en train de gagner en jouant selon les rĂšgles que nous avons nous-mĂȘmes fixĂ©. Et nous voudrions alors stopper "le jeu". - humiliation symĂ©trique des russes pour des raisons proches, - la bataille pour l’accĂšs Ă  des ressources critiques comme le pĂ©trole et des minerais bataille commençant en Afrique 1er "candidat" le Nigeria qui se propage ensuite Donc SVP ne prenez pas pour un Ă©conomiste libĂ©ral ! Malheureusement j’ai pas mal voyagĂ©, me suis "frotté’ Ă  pas mal de cultures, et suis par mon mĂ©tier au contact des dirigeants dont je vois les dĂ©cisions et leurs consĂ©quences... Merci de votre rĂ©ponse Une fois les points que je soulevais Ă©claircis, finalement je suis globalement d’accord avec vous. Donc SVP ne prenez pas pour un Ă©conomiste libĂ©ral ! Malheureusement j’ai pas mal voyagĂ©, me suis "frotté’ Ă  pas mal de cultures, et suis par mon mĂ©tier au contact des dirigeants dont je vois les dĂ©cisions et leurs consĂ©quences... DĂ©solĂ© mais le ton de votre phrase sur le mode "bouh le protectionnisme c’est pas bien" sans plus de justifications ressemblait fĂ©rocement Ă  un Marseille ou un Cohen Ă  cours d’arguments. Vous avez raison sur la progression de l’humanitĂ© vers un monde unifiĂ© mais je ne vois pas cela advenir avant 50 ans. Si votre rĂ©ponse Ă  l’attente des masses pendant toutes ces annĂ©es est la baisse des revenus des 20% les plus riches de la population on ne peut ĂȘtre que d’accord avec vous. Quand aux risques de guerres que vous envisagez, ils apparaitraient entre pays dominants donc dĂ©tenteur du nuclĂ©aire et autres plasmas chauds. EspĂ©rons que cela n’aille jamais jusqu’au bord du prĂ©cipice...mais qui c’est, souvent c’est quand tout semble perdu que la rĂ©demption arrive. Dans le cas d’un risque majeur d’auto-destruction de l’humanitĂ© elle pourrait peut-ĂȘtre arrivĂ©e du ciel... Un petit rebond sur Cohen Ă©conomiste il y en a un qui est un vrai Ă©conomiste, c’est Danniel Cohen - mais on ne le voit quasiment jamais Ă  la TV - et un qui n’est plus qu’un de ces pseudo experts qui occupent les plateaux de TV - Elie Cohen -. Quant Ă  Marseille... No comment ! Malheurseument non... Je le crois plus dans la rĂ©action que dans la procĂ©ation La Taverne, Parlez pas de malheur. Imaginez un instant l’avorton. Et puis, ça ferait un rejeton de plus Ă  caser dans le paysage politique, il suffit du jeune Ă  peine sevrĂ© Ă  Neuilly. A par cela, nous savons trĂšs bien que le dĂ©sĂ©quilibre va suivre son cours, ce dans tous les pays, nous n’y Ă©chapperons pas. Depuis que l’homme existe, il a toujours reluquĂ© dans l’assiette du voisin, qu’il jugeait naturellement plus appĂ©tissante que la sienne, d’oĂč le besoin irrĂ©pressible de se l’approprier, vous devinez la suite. VoilĂ  ce qui nous guette. PĂ©cision par crise de surproduction, je voulais dire qu’en fait, elle a commencĂ© depuis 20 ans depuis que le pouvoir d’achat rĂ©el de la majoritĂ© de la population baisse ou stagne mais qu’elle a Ă©tait masquĂ©e par l’endettement. Dit autrement, Ă  partir du moment oĂč l’on a mis en place les politiques de Tacther et Reagan, la croissance aurait Ă©tĂ© nulle depuis le mileiu des annĂ©es 80 sans cet endettement. efffectivement la surproduction a dĂ©marrĂ© il y a 20 ans. Par contre la mondialisation effective est plus rĂ©cnete avant les entreprises internationales Ă©taient des juxtapositions de sociĂ©tĂ©s locales. La mondialisation, en tant qu’orgnaisation mondiale d’un processus de production intĂ©grĂ©, n’a pu se dĂ©velopper qu’avec l’essor des rĂ©seaux informatiques et de tĂ©lĂ©communications voir par exemple l’industrie du logiciel qui travaille maintenant 24h/24h entre les US, l’Europe et l’Inde Bien sur la rĂ©ponse ne peut pas ĂȘtre le poil Ă  gratter c’est sur le monde avance ? Surtout si votre pensĂ©e ne diffĂšre pas trop de celle des gens du neuromonde, aux autres petits gadgets de plus en Ă©tant bien connectĂ© pour mieux s’en convaincre les uns les autres. Mais alors qu’il y est une grande panne de courant et alors patatrac, enfin si c’est pour faire rĂȘver plus longtemps les gens avec le neuromonde alors pourquoi pas ? la connexion des systĂšmes ne dĂ©pend pas seulement de l’énergie Ă©lectrique elle est maintenant un enchevĂȘtrement de tous les processus de production. Par exemple, si l’on analyse oĂč est fabriquĂ© une voiture, pas si facile de rĂ©pondre. On pense bien sĂ»r d’abord lĂ  oĂč elle est assemblĂ©e, c’est le plus facile Ă  localiser. Mais ensuite, il faut se poser la question du lieu de fabrication des sous-ensembles comme le tableua de bord, la face avant.... Souvent, ils sont produtis Ă  proximitĂ© des usines d’assemblage, mais pas toujours... Mais ces sous-ensembles sont eux-mĂȘmes assemblĂ©es Ă  partir de piĂšces Ă©lĂ©mentaires des mmicro-moteurs Ă©lectriques, des composants Ă©lectroniques, des joints, des balais d’essui-glace, pneus,... . Et celles-lĂ , pas facile de savoir d’oĂč elles viennent. Enfin pour que toutes ces usines assemblage, sous-ensembles, piĂšces Ă©lementaires produisent, elles ont besoin de machines-outils dont le coĂ»t intervient pour une part importante dans le prix final. Alros ces machines d’oĂč viennent-elles ? Et en plus, il faut des logiciels pour piloter le tout... Donc parler de relocalisation des emplois, de remonter des barriĂšres protectionnistes, c’est ignorer la rĂ©alitĂ© des organisations industrielles... Shawford Oui vous avez raison l’avĂšnement d’une guerre et d’un conflit majeur peuvent survenir et, si l’on regarde les dĂ©rives actuelles, c’est vers cela que l’on va... Je suis en train de lire La Route de Cormac MCCarthy. Dans ce roman, un pĂšre marche avec son fils Ă  travers le monde dĂ©vastĂ© et dĂ©humanisĂ© Ă  lire !. Je ne peux pas accepter de laisser cette destruction arriver. Il est encore temps pour agir. Je ne peux pas accepter que le pire soit inĂ©luctable ! Effectivement bon nombre de ceux qui sont au pouvoir votn s’opposer au changement. Mais pas tous j’en suis une exemple.... Reste Ă  leur montrer qu’à dĂ©fendre leurs privilĂšges, ils vont tout perdre. Je vous l’accorde, ce n’est pas gagnĂ©. Mais cela vaut le coup d’essayer ! Sarkozy, comme les autres, fait un dĂ©ni de grossesse ce n’est pas en niant le nouveau monde en train de naĂźtre que nous allons sortir de notre dĂ©prime collective ! » Je partage votre critique concernant l’intervention du PrĂ©sident de la RĂ©publique ; pour autant, je ne sais pas comment interprĂ©ter le reste de cet article. Quel nouveau monde ? Il n’en est pas question pour l’instant, car nous ne faisons, positivisme » oblige il n’y a plus de causes primordiales, mĂȘme pas celles de la nature ou des Ă©tats de nature, que des consĂ©quences sur lesquelles il nous suffit d’agir, nous ne faisons qu’ajouter des consĂ©quences Ă  des consĂ©quences et forcĂ©ment des problĂšmes Ă  des problĂšmes ! Quant au fond il y a belle lurette que nous ne cherchons plus rien et que nous enterrons ! Ce sont les idĂ©es de l’ancien monde, celles des 18 Ăš et 19 Ăš siĂšcle, notamment en Ă©conomie, celle de l’économisme, du positivisme technoscientiste, concepts en partie abandonnĂ©s Ă  une Ă©poque ; des idĂ©es anciennes auxquelles nous sommes revenus depuis une bonne trentaine d’annĂ©es, les trente piteuses », ceci, sous la pression d’un positivisme Ă©conomique anglo-saxon, mĂȘme amĂ©ricain, avec Milton Friedman qui affirmait que l’économie doit ĂȘtre une science positive » une science qui se regarde technoscientifiquement le nombril et nie la sociĂ©tĂ© ! Nous ne pouvons plus refermer les vannes, nous ne pouvons plus lutter contre la force des courants, nous sommes emportĂ©s par la puissance de la transformation. Et c’est heureux, car comment pourrions-nous vouloir retourner vers ce monde oĂč notre richesse venait largement de l’appauvrissement des autres ? Ce n’est pas ce que vous voulez ? Rassurez-moi
 » Quels courants ? Quelle puissance de transformation ? Ceux et celle qui nous envoient dans le mur ? Comme je l’ai dĂ©jĂ  Ă©crit dans des articles prĂ©cĂ©dents voir notamment ma sĂ©rie d’articles autour du Neuromonde », je crois qu’il y a une forme de malentendu dans la lecture de la crise actuelle la crise financiĂšre n’est pour moi que le rĂ©vĂ©lateur et l’accĂ©lĂ©rateur d’une mutation profonde de notre monde. Cette mutation est celle de l’émergence progressive et rĂ©elle d’un monde globalisĂ© oĂč tous les hommes sont effectivement connectĂ©s. » La mondialitĂ© oui ! Des Ă©changes internationaux » en tout genre oui ! Par contre la mondialisation Ă©conomique 
 une Ă©conomie naturellement et exclusivement de nature mondiale non ! Il n’y a pas, comme tel, un systĂšme Ă©conomique mondial l’économie mondiale c’est l’ensemble des Ă©conomie nationales ! Les Ă©changes internationaux ne constituent pas une Ă©conomie, mais, d’un point de vue systĂ©mique, un sous systĂšme Ă©mergent complĂ©mentaire des Ă©conomies nationales ! Non, le repli sur soi n’est pas la rĂ©ponse. Non, nous ne devons pas chercher Ă  retourner dans nos cavernes gĂ©ographiques et territoriales ». Bien sĂ»r, il faut rester ouvert ; mais, pour autant faut-il ĂȘtre permissif Ă  tout et Ă  n’importe quoi ! Dans ce monde, non pas simplement moderne mais moderniste 
 paroxysme de modernitĂ© et plus simple modernitĂ© oĂč se trouvent les concepts mĂ©taphysiques humains, les concepts philosophiques, d’ontologie, de dĂ©ontologie, d’éthique et d’altruisme ? Il semblerait, sophisme et cynisme obligent, fuite en avant Ă©conomico technoscientiste de cette Ă©poque, que nous soyons toujours au fond de la caverne avec les ombres qui s’agitent
 car toujours aussi ignorant de l’humain des principes mĂȘmes de dĂ©mocratie et d’humanitĂ© ! Pour sortir de cette dĂ©pression collective, pour retrouver ensemble des chemins positifs et d’espoir, il est urgent de faire face Ă  la rĂ©alitĂ© de la situation. » Quelle rĂ©alitĂ© de la situation celle d’une Ă©conomie mondiale ou plus exactement mondialiste, ce qu’on appelle la mondialisation Ă©conomique
 cette rĂ©alitĂ© qui fait qu’il n’y a plus de thĂ©orie Ă©conomique ! L’erreur est humaine, Ă©minemment humaine, or, nous construisons humainement notre rĂ©alitĂ© ! RĂ©alitĂ©, rĂ©alitĂ© humaine n’est pas vĂ©ritĂ© mais construction qui doit ĂȘtre soumise Ă  critique, ceci, Ă  priori comme Ă  posteriori, ainsi que d’un point de vue Ă  la fois individuel et collectif
 pas exclusivement individualiste ! Une rĂ©alitĂ© notamment Ă©conomique qui a tout Ă  voir avec la manipulation, la domination, l’exploitation, le sophisme, le cynisme, et peu Ă  voir avec la vrai logique Ă©conomique, forcĂ©ment collective, sociĂ©tale, et qui devrait prĂ©sider toute Ă©conomie qui se respecte ! Ce n’est pas en faisant croire que le protectionnisme va protĂ©ger des emplois que l’on fait face. » Bien sĂ»r que non, pour autant le libre Ă©changisme, le libĂ©ralisme libre Ă©changiste, le laisser faire et laisser passer », dĂ©truit des emplois puisque, avantages absolus obligent coĂ»t de mains d’Ɠuvre peu Ă©levĂ©, il permet, aux affairistes, d’aller faire ailleurs, sous de cieux plus clĂ©ments pour le capital, ce que la sociĂ©tĂ©, ce que l’éthique sociĂ©tale, interdit chez nous ! Vous semblez considĂ©rer l’économie mondiale, la mondialisation Ă©conomique, celle exclusivement de moyen, celle productiviste et financiĂšre, comme inĂ©luctable ! Pourtant lorsque l’on rĂ©alise un schĂ©ma reprĂ©sentant le processus Ă©conomique, il s’agit d’un systĂšme avant tout national, sociĂ©tal national, et non mondial. Il n’y a pas, Ă  proprement parler, au sens stricte du terme d’économie mondiale ; il ne doit y avoir, au plan mondial, que des Ă©changes internationaux, ceci, pour les manques et les surplus des Ă©conomies nationales. Des Ă©conomies nationales, qui doivent le plus possible tendre vers l’autonomie Ă©conomique, ce qui, en soi, est une sorte de protection Ă©conomique et non du protectionnisme. Un systĂšme Ă©conomique, comme tout systĂšme, doit forcĂ©ment ĂȘtre circonscrit systĂ©miquement, en l’occurrence sociĂ©talement et nationalement ! Quand je dis cela je ne prĂŽne pas le national socialisme » mais simplement une logique Ă©conomique avant tout naturellement sociĂ©tale il n’y a pas d’économie sans sociĂ©tĂ© ! Quant au national socialisme », il est nĂ© d’un libre libĂ©ralisme libre Ă©changiste Ă  tout prix et Ă  n’importe quel prix ; il est nĂ© en nĂ©gation d’une logique Ă©conomique naturelle avant tout sociĂ©tale, donc nationale, et totalement nĂ©gligĂ©e ! C’est simple, et extrĂȘmement grave, car il n’y a plus de thĂ©orie Ă©conomique il n’y a que des pratiques systĂ©miques,qui, quand elles ne s’e battent pas, s’ ignorent totalement les unes les autres ! Les difficultĂ©s, celles auxquelles nous sommes confrontĂ©s, environnementales ou sociĂ©tales, sont de nature fondamentale que ce que pensent la plupart des gens, surtout ceux qui entendent nous gouverner ! HĂ©las positivisme technoscientiste oblige le fondamental n’intĂ©resse pas, et, c’est la raison pour laquelle nous sommes loin et mĂȘme trĂšs loin d’ĂȘtre sortis de la caverne dans laquelle nous maintiennent les tenants et les aboutissants de ce monde moderniste essentiellement quantitativiste productiviste et non qualitatif humain ! EcomĂ©ta Quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse ou plutĂŽt d’éclairage complĂ©mentaire je n’ai pas la prĂ©tention d’avoir rĂ©ponse Ă  tout !. Quels courants ? Quelle puissance de transformation ? Ceux et celle qui nous envoient dans le mur ? Ce sont des courants issus de la connexion entre les systĂšmes. Ce ne sont pas des courants voulus, mais ils sont irrĂ©versibles. Ils amĂšnent des mouvements de population, des Ă©clatements des processus de fabrication entre les pays, un rapprochement des niveaux de vie... L’eau coule devant nous, il suffit de regarder. Je ne dis pas que c’est bien. Ni que c’est mal. C’est simplement comme cela, effet de systĂšme. In fine, cela crĂ©era plus de richesses, plus d’échanges, moins de chapelles. A court terme, dans les 20/50 ans qui viennent et oui je pense que c’est l’horizon, beaucoup de dĂ©sordres... Les Ă©changes internationaux ne constituent pas une Ă©conomie, mais, d’un point de vue systĂ©mique, un sous systĂšme Ă©mergent complĂ©mentaire des Ă©conomies nationales ! Non je ne suis pas d’accord avec vous, car le moteur ce sont les entreprises. Elles sont devenues transnationales et ont inventĂ© de nouvelles organisations, mĂ©langent les cultures et sont en train de muter Ă  tout vitesse. Les Etats nationaux sont spectateurs et subissent cette transformation. Il esturgent de repenser nos structures politiques Ă  partir de ce nouveau paradigme. Une rĂ©alitĂ© notamment Ă©conomique qui a tout Ă  voir avec la manipulation, la domination, l’exploitation, le sophisme, le cynisme, et peu Ă  voir avec la vrai logique Ă©conomique, forcĂ©ment collective, sociĂ©tale, et qui devrait prĂ©sider toute Ă©conomie qui se respecte ! Oui et il est donc urgent de penser une nouvelle humanitĂ© et une nouvelle pensĂ©e politique. pour faire contrepoids... Bien sĂ»r que non, pour autant le libre Ă©changisme, le libĂ©ralisme libre Ă©changiste, le laisser faire et laisser passer », dĂ©truit des emplois puisque, avantages absolus obligent coĂ»t de mains d’Ɠuvre peu Ă©levĂ©, il permet, aux affairistes, d’aller faire ailleurs, sous de cieux plus clĂ©ments pour le capital, ce que la sociĂ©tĂ©, ce que l’éthique sociĂ©tale, interdit chez nous ! Je ne suis pas un adepte du laisser-faire ! Mais pour lutter contre les effets nĂ©gatifs de la mondialisation actuelle, il faut d’abord en comprendre les mĂ©canismes et repenser la politique Ă  hauteur de cet enjeu. En repartant d’une approche nationaliste, on laisse de fait le champ libre aux vraies forces qui sont transnationales. Ou alors on va vers la guerre... ce qui n’est pas solution, non ? il s’agit d’un systĂšme avant tout national, sociĂ©tal national, et non mondial. Il n’y a pas, Ă  proprement parler, au sens stricte du terme d’économie mondiale ; il ne doit y avoir, au plan mondial, que des Ă©changes internationaux, ceci, pour les manques et les surplus des Ă©conomies nationales. Non Ă  nouveau c’est notre point de divergence. Mon travail aux cĂŽtĂ©s de grands groupes me montre que pour eux la notion de nation et de gĂ©ographique n’a plus le sens que vous lui donnez. Il est urgent que les structures politiques se repensent... D’oĂč cette naissance du Neuromonde dont je parle et qui appelle une rĂ©ponse politique qui ne soit pas un dĂ©ni de grossesse... Vous prĂ©cisez au sujet des courants et forces qui sont Ă  l’oeuvre Je ne dis pas que c’est bien. Ni que c’est mal. C’est simplement comme cela, effet de systĂšme. In fine, cela crĂ©era plus de richesses, plus d’échanges, moins de chapelles. » Comment nous Ă©tonner de la foire d’empoigne Ă©conomique, de cette guerre Ă©conomique consistant Ă  conquĂ©rir des marchĂ©s comme ont conquĂ©rait des territoires, Ă  laquelle nous assistons depuis une bonne trentaine d’annĂ©es ! L’économie dĂ©truit autant de richesses, voire mĂȘme plus q’elle n’en crĂ©e ! Il faut en finir avec cela car l’économie n’est pas un systĂšme de crĂ©ation de richesses, mais un systĂšme de satisfaction des besoins humains, de tous les besoins humains matĂ©riels, purement matĂ©riels, physiobiologiques ou mĂȘme psychosociologiques, individuels comme collectifs pyramide de Maslow. Finalement vous ne changez rien 
 mieux, mĂȘme jusqu’au-boutiste il faudrait aller plus loin dans le genre ! Ce n’est pas simplement de libre Ă©change mais de libre Ă©changisme », doctrine dogmatique des 18 Ăš et 19 Ăš sicle, paroxysme de libre Ă©change, dont vous ventez les mĂ©rites ! En effet, et, dĂ©solĂ©, vous dites ne pas prendre position, or, vous dites qu’en dĂ©finitive c’est bien
 Cela crĂ©era plus de richesse, plus d’échange, et moins de chapelles » ! Au bout du compte, il ne restera plus que la chapelle des multinationales qui dirigeront et feront le monde de demain ! A l’époque, au 18 Ăš et 19 Ăš siĂšcle, ils affirmaient mĂȘme que le libre Ă©changisme ferait qu’il y aurait moins de guerres la fin de l’histoire reprise il y a quelque temps par Francis Fukuyama ! Est-il nĂ©cessaire de rappeler qu’il y a eu deux guerres mondiales et moult crises Ă©conomiques et sociales extrĂȘmement graves liĂ©es au capitalisme usage paroxysmique du capital 
 une Ă©conomie rĂ©duite au seul capital. Il faut se mĂ©fier des effets contraires, de ce que Ivan Illich appelait les seuils contreproductifs » qui impliquent une surveillance permanente de nos dĂ©cisions politiques, des systĂšmes mis en Ɠuvre, car, naturellement, arrivĂ© un moment, et encore plus Ă  force d’abus, Ă  force d’usage paroxysmique des choses, celles-ci se retournent et produisent des effets contraires Ă  ceux prĂ©vus Ă  l’origine ! Ainsi, arrivĂ© un moment, le libre Ă©change poussĂ© Ă  son paroxysme, en fait le libre Ă©changisme », appelle le protectionnisme », qui, lui-mĂȘme, arrivĂ© un moment, appelle le libre Ă©changisme ». Si nous raisonnions simplement en termes de libre Ă©change, concept nĂ©cessaire Ă  l’économie, aux Ă©conomies nationales, en interne comme en externe dans les Ă©changes internationaux nĂ©cessaire, ou de simple protection Ă©conomique tout aussi nĂ©cessaire car tout agent Ă©conomique qui se respecte recherche cette protection par l’autonomie ! Si nous faisions cela au lieu de raisonner en termes de doctrine rĂ©ductrice de libre Ă©changisme et de protectionnisme ! Quand cesserons nous, nous les humains, d’abuser les choses la nature, les Ă©tats de nature, les systĂšmes physiques, ou ceux mĂ©taphysiques humains conceptuels ! Rationalisme n’est plus rationalitĂ© pais paroxysme de rationalitĂ© quand cesserons nous de nous comporter comme des crĂ©tins rationalistes crĂ©tins ? Quand nous comporterons nous de maniĂšre simplement rationnelle par simple entendement entre les choses, les systĂšmes et les ĂȘtres ? Les difficultĂ©s auxquelles nous sommes confrontĂ©es, celles environnementales, mais Ă©galement celles sociĂ©tales, qui passionnent visiblement beaucoup moins ; toutes ces difficultĂ©s sont de nature bien plus fondamentale que ce que pensent la plupart des gens, et que dirent de nos dirigeants ! Partant de ce constat, d’une lacune fondamentale, dans mon blog j’ai identifiĂ©e les logiques et mĂ©thodologies qui font ce monde rationalo technoscientiste totalement paranoĂŻaque et schizophrĂ©nique, ce monde impossible, spĂ©cieux et fallacieux, inscrit dans une fuite en avant paradigmatique crĂ©tine car suicidaire. J’y Ă©voque alors cette mĂ©thodologie dite du comme si » de l’école Ă©conomique libĂ©rale de Chicago, Ă©cole qui opĂ©rait dĂ©jĂ  avant la grande crise des annĂ©es 30 du siĂšcle dernier. Selon eux, suivant cette logique, peu importe les rĂ©alitĂ©s, celles sociĂ©tales politiques, Ă©conomiques et sociales ; faisons comme si que ! CrĂ©ons notre propre rĂ©alitĂ© entrepreneuriale, libre Ă©changistes en fait impĂ©rialistes et nĂ©ocolonialistes, affairiste, et faisons du monde un marchĂ© unique une Ă©conomie unique sans aucune disparitĂ© ! Mais voilĂ , les faits sont lĂ , le libre Ă©changisme a donnĂ© lieu Ă  l’impĂ©rialisme et au colonialisme, il fait le jeu des Etats nations qui sont les plus puissants mondialement parlant, et non celui des Etats les plus faibles Ă©conomiquement parlant ; c’est la loi du plus fort qui tend Ă  rendre dĂ©pendant et non indĂ©pendant ! Il n’y a pas Ă  proprement parlĂ© d’économie mondiale, fantasme des libĂ©raux libres Ă©changistes, il ne peut y avoir que des Ă©changes internationaux pour les manques et les surplus des Ă©conomies nationales. Le schĂ©ma Ă©conomique classique ne s’applique pas au monde mais essentiellement aux Etats ! Jamais, selon le vƓux des libres Ă©changistes, le monde ne sera une Ă©conomie unique ; il sera toujours un ensemble d’économies nationales ou Ă©ventuellement fĂ©dĂ©ratives, et, il faut l’espĂ©rer, de moins en moins disparates ! S’il y aune chose Ă  faire au plan du monde, au plan mondiale, c’est de faire en sorte que les Ă©conomies, que les Nations, les Nations SociĂ©tĂ©s, soient de plus en plus Ă©voluĂ©es sociĂ©talement parlant tout simplement les plus autonomes possible et non totalement dĂ©pendantes des autres
 plus forts Ă©conomiquement parlant ! Et, lĂ , les organisme internationaux, comme l’ONU, le FMI ou L’OMC peuvent s’atteler car il y a du boulot. Ils doivent mĂȘme, ces organismes, changer totalement de stratĂ©gie car c’est plutĂŽt, mondialisation financiĂšre oblige, la dĂ©pendance aux puissances Ă©conomiques financiĂšres de ce monde qu’ils ont rĂ©alisĂ©e en ce qui concerne les pays dont ils se sont occupĂ©s une dĂ©pendance financiĂšre le nerf de la guerre ; alors que c’est, le plus possible, l’autonomie nationale, tenter de s’assumer le plus possible Ă©conomiquement parlant, qu’il conviendrait de prĂŽner ! Le moteur ce sont les entreprises » 
 Pour moi, ce ne sont pas les entreprises qui doivent faire le monde, surtout pas celles internationales, sans foi ni lois, ni d’ailleurs les TPE, PME, PMI, qui, pourtant, reprĂ©sentent nettement plus le tissu Ă©conomique, la force d’emploi, que les multinationales ; ce sont les Etats-Nations, les Etat SociĂ©tĂ©, par des politique Ă©conomiques qui doivent faire le monde des humains ! Certainement pas les Ă©conomistes, l’économisme
 l’économie pour l’économie l’économie pure ! Qu’est-ce rĂ©ellement qu’une entreprise ? Une entitĂ© singuliĂšre, isolĂ©e, qui ferait ce qu’elle veut, comme elle veut et quand elle le veut ? Non, ce n’est pas acceptable ! Il y a plusieurs dĂ©finitions possibles, des dĂ©finitions fonction de la valeur d’usage qui est faite de l’entreprise, des diffĂ©rentes valeurs d’usages que peuvent avoir l’entreprise financiĂšre, productiviste, libre Ă©changiste, voire affairiste ! Pour moi la valeur d’usage la plus importante n’est pas celle de moyen », de moyen de faire, ou encore de parvenir, mais celle de finalitĂ© » une finalitĂ© Ă©conomique sociĂ©tale ; je dĂ©finirai donc l’entreprise de ce point de vue Ă©conomique global finaliste ! J’ai une approche Ă©cosystĂ©mique de l’entreprise car elle Ă©volue dans un contexte qui forcĂ©ment l’influence et quelle influence ; encore faut-il que les choses soient profitables aux deux
 qu’elles progresse de concert et non l’une contre l’autre de maniĂšre crisique ! Le problĂšme actuel est que les entreprises, ceci, par le bais de l’économisme, doctrine positiviste, de l’économie pour l’économie, Ă  laquelle nous sommes revenus depuis une bonne trentaine d’annĂ©es les trente piteuses ; le problĂšme est que les entreprises usent et abusent les sociĂ©tĂ©s car les mĂ©thodes de management sont gĂ©nĂ©ralement assez agressive et donc violentes ! Une entreprise s’inscrit dans un contexte sociĂ©tal politique, Ă©conomique et social, dans un projet qui la dĂ©passe ! Il conviendrait donc de ne pas oublier qu’une entreprise est avant tout une entitĂ© Ă©conomique un agent Ă©conomique », certes particulier car axĂ© surtout sur la production de produit ou de service en fait toujours de service, car, au bout du compte, tout produit rend service. N’en dĂ©plaise Ă  certains, mais Ă©conomiquement l’entreprise n’est pas le systĂšme principal c’est un sous-systĂšme au service de la sociĂ©tĂ© et non d’elle-mĂȘme exclusivement d’elle-mĂȘme ! Je connais Ă©galement trĂšs bien le monde de l’entreprise, je les ai pratiquĂ©es, des plus petites aux plus grande, en passant par les organismes financiers. Je connais le mangement, et, assez gĂ©nĂ©ralement, les problĂšmes des entreprises viennent essentiellement du mangement qui n’est pas rĂ©ellement Ă  l’écoute des difficultĂ©s ! Assez gĂ©nĂ©ralement, et il en va ainsi des individus comme des entreprises, et mĂȘme des Etats Nations notre pire ennemi ce n’est pas l’autre, la concurrence, mais nous-mĂȘmes ! Pour illustrer mon propos, concernant les Etats-Nations, et je pense que bien des gens en conviendront, actuellement, le plus grand ennemi de l’Etat d’IsraĂ«l n’est pas l’Etat Palestinien, mais l’Etat d’IsraĂ«l lui-mĂȘme ! Le moteur ce sont les entreprises » 
C’est surtout les gens qui y travaillent qui seraient le moteur de l’entreprise ! De plus qu’est-ce qu’un moteur seul ? C’est rien qu’une connerie de moteur totalement inutile ! Il lui faut, Ă  ce moteur, ĂȘtre montĂ© sur un vĂ©hicule, et bien d’autre accessoire des sous-systĂšmes pour qu’il puisse ĂȘtre rĂ©ellement utile et permettre de se dĂ©placer une systĂšme de transmission, de direction, de freinage, de refroidissement, ĂȘtre huiler et graissĂ© ! Qui plus est, si un seul de ces sous-systĂšmes est en panne tout le vĂ©hicule peut ĂȘtre en panne ! C’est çà la complexitĂ©, les interactions et les interdĂ©pendances complexes et dynamiques composant l’élĂ©ment composĂ© une complexitĂ© systĂ©mique, mĂȘme Ă©cosystĂ©mique, qui vaut pour les systĂšmes physiques comme pour ceux mĂ©taphysiques humains. De plus, il faut un carburant Ă  ce moteur ou plus exactement Ă  ce vĂ©hicule pour se dĂ©placer, et, summum, il lui faut un objectif de rĂ©elle utilitĂ© dĂ©placement pour le travail, le loisir et bien d’autres valeurs d’usage. Les entreprises, surtout les multinationale ne peuvent se justifier par elles-mĂȘmes mais au regard du service qu’elles rendent Ă  la sociĂ©tĂ© quelles rendent au monde ; or, elles ont une fĂącheuse tendance Ă  se regarder le nombril
 Ă  faire la pluie et le beau temps dans le monde en fonction de leurs seuls tenants et aboutissant gĂ©nĂ©ralement financiers capitalistiques ! Je m’interroge pourquoi acceptons-nous la complexitĂ© dans nos systĂšmes physico techniques, et, par exemple, le fait que si un Ă©lĂ©ment, un sous-systĂšme, est dĂ©faillant que tout le systĂšme s’en trouve diminuer voire mĂȘme totalement inutile et qu’il doit ĂȘtre rĂ©parĂ© ; alors que dans nos systĂšmes humains, conceptuels humains, mĂ©taphysique humain, comme l’économie, nous n’ayons pas les mĂȘmes exigences mĂ©taĂ©cosystĂ©miques ? Je pense que c’est tout simplement, et c’est le cas en Ă©conomie qu’il n’y a pas d’ingĂ©nieur systĂšme, que des spĂ©cialiste de ci et de ça, qui, ne tiennent pas compte de la globalitĂ© qu’est l’économie rĂšgle d’ensemble et qui se tirent dans les pattes ! Il serait temps que les politiques, les hommes et femmes politiques, comme les programmes du mĂȘme nom, mais Ă©galement les Ă©conomistes
 ce qui est tout de mĂȘme un comble ; il serait temps que l’économie, que la logique Ă©conomique, mais pas les dogmes auxquels se rĂ©fĂšrent les Ă©conompistes ; que la vraie logique Ă©conomique, qui est une logique fantastique car toute dĂ©penses Ă  un endroit histologie et homĂ©ostasie systĂ©mique obligent est une recette ailleurs qu’elle soit rĂ©ellement prise en compte cette logique ! Une logique fantastique, qui, pour autant, n’exonĂšre pas d’une bonne gestion individuelle et collective, tout simplement Ă©thique, de la part des agents Ă©conomiques individus, entreprises, services publics et Etats ! Ecometa Merci tout d’abord de prendre le temps d’exposer longuement et clairement votre point de vue, ce qui me permet de me rendre des imprĂ©cisions de mon propos et Ă©ventuellement des points de divergence. Bon exemple de confrontation, logique que je dĂ©fends cf. mon dernier article sur le sujet. Je vais reprendre 2 points essentiels qui sont au coeur de ce que je sens largement comme un malentendu libre-Ă©change et pouvoir aux entreprises Tout d’abord sur le libre-Ă©change. Je n’ai jamais voulu dire que j’étais favorable au libre-Ă©change, je ne crois pas au dirigisme et Ă  la planification, ce qui n’est pas pareil. Je crois Ă  la logique des systĂšmes vivants dont l’évolution n’est pas prĂ©vue a priori, mais qui ne peuvent pas dans leur Ă©volution s’abstraire des lois fondamentales de la nature comme la gravitĂ©, l’entropie, les forces electromagnĂ©tique, la relativitĂ©...... Sur cette mĂȘme idĂ©e, je crois que ce qui manque c’est bien la dĂ©finition de ces rĂšgles que doivent impĂ©rativement respecter tous les acteurs - individuel ou collectif-. Elles n’existent que localement - et mĂȘme dans ce cas ne sont pas toujours respectĂ©es - et pas mondialement. C’est un chantier Ă  ouvrir. Ensuite on pourra laisser le systĂšme vivre en appliquant ces rĂšgles. Ce ne sera donc pas du tout le libre-Ă©change ! Ensuite pouvoir aux entreprises. A nouveau, je me suis mal exprimĂ©. Je pense comme vous que ce ne sont pas les entreprises qui doivent diriger le monde. Pour plein de raisons, - et vous en avez donnĂ© la plupart - ce serait extrĂȘmement dangereux. Mon constat est que actuellement elles sont pris le pouvoir et que donc ce sont elles qui ont largement contribuĂ© Ă  l’émergence de ce que j’appelle le neuromonde. Ce qu’il faut maintenant c’est "reprendre le pouvoir" face Ă  elles, ce qui est le but des rĂšgles dont je parlais ci-desssus. De nombreux-se-s citoyen-ne-es y compris Sarkozy pensent que de cette crise va naĂźtre un nouveau monde. Ce nouveau monde a plus de chance de se faire contre le pouvoir qu’avec le pouvoir. Il faut aussi prendre en compte la fracture sociale qui continue a s’élargir dans les pays riches. Au niveau planĂ©taire la fracture entre les pays les plus pauvres et les pays les plus riches qui continue aussi a s’élargir. Il faudrait commencer par diminuer ces fractures. HervĂ© Kempf pense que pour un nouveau monde il faut sortir du capitalisme. Capitalisme basĂ© entre autre chose sur la compĂ©tition a tous les niveaux. compĂ©tition entre les individus, entre les entreprises, entre les nations, entre les continents. Il faudrait remplacer cette compĂ©tition par la coopĂ©ration, l’entraide, la solidaritĂ© ; la fraternitĂ©. FraternitĂ© rĂ©publicaine ou chrĂ©tienne. Contrairement Ă  ce que vous Ă©crivez, je ne crois pas que la fracture entre les pays riches et les autres s’accroissent sauf vis-Ă -vis de l’Afrique il y a au contraire un rattrapage des pays comme la Chine, l’Inde ou certains pays d’AmĂ©rique du Sud. Mais ceci se fait en accroissant les inĂ©galitĂ©s au sein de chaque pays au sein de la Chine, de l’Inde ... et chez nous. D’oĂč les tensions actuelles qui s’amplifient. Mon propos est donc de dire qu’il faut accepter l’entrĂ©e de ce monde plus global et plus Ă©galitaire au plan gĂ©ographique et que le dĂ©bat devient de plus en plus la rĂ©partition entre riches et pauvres, mais plus sur un critĂšre gĂ©ographique du moins Ă  terme 1Ăšre Ă©tape production mondiale stable avec croissance rĂ©guliĂšre. rachat et fusion des grands groupes, apparition de nouveaux gĂ©ants Ă©conomiques. Mise en place de crĂ©dits Ă  taux progressifs, population qui s’endette... 2Ăšme Ă©tatpe augmentation de la production par les nouveaux gĂ©ants Ă©conomiques, inondant les marchĂ©s en faisant croire Ă  une forte demande des marchĂ©s asiatiques afin de gonfler les stocks, et faire croire Ă  une surcapacitĂ© de production mondiale. l’augmentation de la production entraine une forte demande d’énergie et un choc pĂ©trolier. Dopage des marchĂ©s et hausse des prix. dĂ©but des faillites des mĂ©nages US, dĂ©but des subprimes. 3Ăšme Ă©tape les avoirs pourris font plonger les rĂ©sultats des des stocks commence Ă  faire chuter les cours. RĂ©action des marchĂ©s face aux subprimes et aux stocks. DĂ©pression et effondrement des marchĂ©s. Faillites des banques. rachat et fusion des banques avec l’argent public, crise financiĂšre. 4Ăšme Ă©tape mĂ©diatisation Ă  outrance de la crise, pour imprĂ©gner les consciences qu’il y a rĂ©cession. Fermeture en masse des unitĂ©s de production les moins rentables, sans rĂ©sistance de la population, car "c’est la crise" Rachat Ă  bas prix et mondialisation des capacitĂ©s de production, dans tous les domaines. augmentation du chĂŽmage et de la prĂ©caritĂ© par les fermetures d’usines. crĂ©ation d’un climat de peur, pour permettre une diminution des salaires....et remise Ă  plat des couvertures sociales...çà vient c’est la crise la suite bientĂŽt.... je crois que dans votre analyse vous omettez un point essentiel l’émergence des transports qui, dopĂ©s par les technologies de l’information, permettent un organisation mondiale de morceaux d’activitĂ©s Ă©clatĂ©es. C’est ce qui a abouti Ă  l’organisation actuelle, Ă  la mondialisation effective.. et Ă  la suppression de toutes les vannes sĂ©parant les pays geo63 9 fĂ©vrier 2009 1951 Cher auteur, je trouve votre article passionnant car vous cherchez Ă  effectuer une synthĂšse des Ă©vĂšnements que nous vivons en bon scientifique. Cependant, lorsque vous Ă©crivez par exemple que "les niveaux se rapprochent, nous allons vers un monde plus Ă©galitaire...", n’est-ce-pas une peu de la science fiction ou bien une option possible parmi plusieurs cas de figures. En effet, nous vivons une forme de chaos et aussi ! et le neuromonde que vous dĂ©crivez pourrait bien accoucher ! de quelques "grands maĂźtres" super-cerveaux informatiques + super capitalistes ? rĂ©gissant l’ensemble du rĂ©seau neuronal, en quelque sorte une forme d’esclavage Ă  l’échelle planĂ©taire jamais Ă©galĂ©e...adieu au monde plus Ă©galitaire. La bulle financiĂšre qui explose actuellement n’étant qu’une premiĂšre tentative avortĂ©e. Effectivement quand j’écris que nous allons vers un monde plus Ă©galitaire, je ne fais que donner une direction je suis fatiguĂ© d’entendre tout le monde se plaindre de ce qui se passe. Moi qui ai voyagĂ© en Chine, Inde et Afrique j’ai mĂȘme vĂ©cu avec un chinois pendant 3 ans, j’ai vu oĂč sont les vraies injustices. C’est cela qu’il faut changer et arrĂȘter de protĂ©ger nos avantages collectifs. Mais il est vrai que, chez nous, 20 Ă  30% de la population vit dans une situation prĂ©caire et qu’il faut la protĂ©ger. Ce sont les 20/30% les plus favorisĂ©s dont je fais partie qui doivent accepter une baisse de leur niveua de vie... Ensuite que chacu nde nous refuse d’ĂȘtre une esclave. Le neuromonde peut ĂȘtre celui du cerveau et de l’intelligence ! Le pire n’est pas certain ! bonsoir monsieur BRANCHE pas de deni de grossesse ; la question que je me pose n’est pas" neuro....chose" ou pas ; non ; la question est le sexe du nouveau nĂ©....... 1° masculin.....donc nouvel ordre mondial, dictatorial tenue par une elite menant le troupeau de moutons ? 2° feminin....... libertĂ©....solidaritĂ© et partage ? autre question l’accouchement se fera a de maniere naturelle quelles ajustement mais pas d’affrontement general ? b par cesarienne avec du sang partout affrontement tous contre tous ? Katalizeur Totu d’abord bravo pour le pseudo plutĂŽt sympa, mĂȘme si je trouve toujours un peu bizarre que l’on ne parle pas sous son vrai nom dans un forum comme celui-lĂ ... Concernant le sexe de l’enfant, je n’ai pas vraiment envie de choisir. On verra bien non ? Evitons les caricatures. Et puis avec un peu de chance, il sera homosexuel et sera un peu des 2... Quant Ă  l’accouchement, c’est bien la question du moment. Sommes-nous prĂȘts Ă  accepter l’enfant et donc Ă  se prĂ©parer Ă  accueillir au mieux cette naissance, sans bruit, avec un minimum de sang il y en a toujours un peu, ne serait-ce que le placenta et dans la joie. Ou alors allons-nous continuer Ă  le refuser et il devra batailler pour sortir au risque de tuer celui par lequel il va naĂźtre ? Nous ne pouvons pas diminuer le nombre d’hommes sur la planĂšte Avez-vous envie d’une guerre mondiale comme principe de rĂ©gulation des naissances ? Tous les processus Ă©conomiques et industriels sont trop enchevĂȘtrĂ©s Comme la plupart des produits manufacturĂ©s sont la conjugaison de travaux impliquant un nombre croissant de pays, ĂȘtes-vous prĂȘts Ă  vous priver de la plupart des objets qui rythment votre vie quotidienne ? Tous les flux financiers sont interdĂ©pendants Voulez-vous voir s’effondrer tout le systĂšme financier mondial ? Toutes les villes occidentales sont multiculturelles et multiraciales Seriez-vous friands d’une guerre civile au sein de nos villes opposant les diffĂ©rentes ethnies, une sorte de guerre des banlieues en grand ? ...Et c’est heureux, car comment pourrions-nous vouloir retourner vers ce monde oĂč notre richesse venait largement de l’appauvrissement des autres ? Ce n’est pas ce que vous voulez ? Rassurez-moi
 Qui pourrait rĂ©pondre oui Ă  vos questions, franchement ? Le problĂšme n’est pas lĂ , l’Histoire ignore les individus. D’autant plus que le monde se complexifie toutes les connaissances de notre moyen-Ăąge tiendraient aisĂ©ment sur un cd-rom Les patriciens romains souhaitaient-ils la chute de l’Empire ? De quoi Ă©taient coupables les soldats de la premiĂšre boucherie mondiale ? L’ homo neanderthalensis cherchait-il Ă  disparaĂźtre ? Ce que nous voulons n’a guĂšre d’importance, vous croyez rĂ©ellement possĂ©der un contrĂŽle absolu sur votre propre existence et par extension sur la pĂ©rennitĂ© de nos sociĂ©tĂ©s ? Et puis ce mythe de la connexion globale, ce neuromonde phantasmĂ©. Combien de gens connectĂ©s en Somalie et en Afrique, en CorĂ©e du nord, en Inde, en Chine, en Russie, en Bolivie, au PĂ©rou, en Birmanie, en IndonĂ©sie...etc, etc, etc ? Bien entendu, on tente Ă  tout prix de connecter les pauvres ignorants. De quoi crĂšvent le paysan malais, l’ouvrier vietnamien ou la prostituĂ©e mexicaine, Ă  votre avis ? la crise financiĂšre n’est pour moi que le rĂ©vĂ©lateur et l’accĂ©lĂ©rateur d’une mutation profonde de notre monde. Cette mutation est celle de l’émergence progressive et rĂ©elle d’un monde globalisĂ© oĂč tous les hommes sont effectivement connectĂ©s. Et si cette mutation lĂ , je suis d’accord avec vous ne marquait-elle pas plutĂŽt le commencement d’une dĂ©connexion et d’un repli sur soi gĂ©nĂ©ralisĂ©s ? laxap 9 fĂ©vrier 2009 2215 Je vous recommande la lecture mĂ©lange de pointu et de new age de NETWAR Un lien inactif est un neurone mort. Sens et Tonka 2003 auteur Christian Vanderborght Par un ami et acteur pionnier du media web . Mais a rester collĂ©s comme des mouches sur la toile on va peut ĂȘtre diminuer notre empreinte prĂ©datrice et le chef nous laissera vivre, mĂȘme nous ce nous nouillesque n’engage que moi les faibles qui sommes biologiquement incapables et de travailler plus et de gagner plus. Comment vous dites ? L’ OL ben moi j’aime bien les neuromondes ya pu de tapette Ă  rat !!!!!! dup 10 fĂ©vrier 2009 0924 oui , mais nous leur faisons pas confiance .On prend les mĂȘmes et on recommence ,mais Ă  l’échelle mondiale . Il veut la participation de tous sans demander l’avis des peuples. Un dictature par libre consentement . Affirmer ses choix , sa manĂšre de vivre ,ses reponsbilitĂ©s est un repli sur soi parait il . Il veut une sociĂ©tĂ© de tubes digestifs terminĂ©s par un sexe. Consommant et produisant sans se poser la moindre question. Un monde oĂč il y aurait une Ă©lite ’qui sait’ et un peuple qui chante ’Marechal nous voilĂ  ’. Une sorte de France Ă  la PĂ©tain , mais avec des Rolex , des mannequins et une vulgaritĂ© que l’on pouvait au moins pas reprocher Ă  PĂ©tain. Une sorte de CorĂ©e du Nord ,version moderne avec des Enron , des Madoff et scandales en sĂ©rie . Je peux que prĂ©dire une chose. La gueule de bois deviendra tellement forte que les hommes prĂ©fĂšreront la guerre Ă  cette paix menteuse. PitiĂ© ,pourquoi personne bouge ?? Vos articles Ă©voquent en gĂ©nĂ©ral de maniĂšre intelligente des sujets intĂ©ressants. Mais votre concept de "neuromonde" me parait un tantinet fumeux, je suis dĂ©solĂ© de vous le dire. Une dĂ©marche un minimum rigoureuse demande de dĂ©finir les termes avant de s’en servir, et quand on jette un oeil sur votre blog, ce n’est que "neurocrise", "neurojungle" et j’en passe, sans qu’aucun de ces termes ne soit dĂ©fini ou alors, je n’ai pas vu oĂč. Ca nuit fortement Ă  la crĂ©dibilitĂ© de votre propos, et c’est bien dommage. DĂ©solĂ© de ce manque de prĂ©cision... J’utilise le radical "Neuro" comme un gimmick pour faire le lien avec le fait que nous sommes dans des systĂšmes complĂštement interconnectĂ©s, et que, du coup, l’analogie avec ce que l’on a appris Ă  de plus en plus de sens. C’est donc une forme de raccourci que je dĂ©cline ensuite, peut-ĂȘtre trop rapidement et sans le dĂ©finir Ă  chaque fois je dois ĂȘtre trop paresseux et pensais que le lien Ă©tait plus logique qu’il n’est manifestement - Neurojungle le dĂ©veloppement des connexions crĂ©e des proximitĂ©s non physiques et donc des chocs. Et si nous n’y prenons pas garde, nous allons dĂ©velopper de plus en plus de conflit, comme "des animaux dans la jungle" qui entrent en compĂ©tition pour un territoire - Neurocrise terme gĂ©nĂ©rique qui reprend le fait que le dĂ©veloppement des connexions nous emmĂšne dans une transformation en profondeur de tous nos systĂšmes, ce qui provoque une crise d’évolution. VoilĂ  qq Ă©lĂ©ments. Dans mon livre prĂ©vu pour fin d’annĂ©e 2009, je note donc qu’il faudra que je prĂ©vois une forme de glossaire de mes nĂ©ologismes ! Pour moi, mes articles sur Agoravox, sont aussi un moyen d’affiner mon mode d’expression et de me rendre compte des problĂšmes de formulation. Merci donc pour votre apport Encore quelques prĂ©cisions, s’il vous plait "du coup, l’analogie avec ce que l’on a appris Ă  de plus en plus de sens" Je ne comprends pas le sens de cette phrase. "le dĂ©veloppement des connexions crĂ©e des proximitĂ©s non physiques et donc des chocs" Je ne suis pas sĂ»r de bien comprendre la relation logique entre proximitĂ© non-physique et choc. Voulez-vous dire que la proximitĂ© facilite les chocs et que donc augmenter la proximitĂ©, mĂȘme non-physique, augmente le risque de choc ? "du coup, l’analogie avec ce que l’on a appris Ă  de plus en plus de sens" Dans mon livre Neuromanagement, je me sers de ce que l’on a appris des Neurosciences comme clĂ© de relecture du fonctionnement des entreprises. Plus les systĂšmes ont dĂ©veloppĂ©s des connexions, plus l’analogie a un sens c’est parce que nous sommes tous de plus en plus connectĂ©s que l’analogie entre les fonctionnement du cerveau humain et de celui de nos socitĂ©s. Je n’en dĂ©duis pas que nous sommes devenus simplement des machines ! Mais nous sommes soumis Ă  des effets de systĂšme dire que la proximitĂ© facilite les chocs et que donc augmenter la proximitĂ©, mĂȘme non-physique, augmente le risque de choc ? C’est exactement cela. A cause de tĂ©lĂ©communications, nous sommes au contact direct des autres, mĂȘme si nous ne les touchons pas nous voyons l’effet du tsunami, des usines en Chine, des impacts sur l’environnement... Nous sommes quasi-physiquement en relation avec les autres. Et nous sommes "choquĂ©s" au sens physique du terme par les autres... et donc susceptibles d’ĂȘtre choquĂ©s mentalement... Ajouter une rĂ©action Les thĂ©matiques de l'article 3 derniers joursArticles les plus lus Les dĂ©saccords sur l’Ukraine s’intensifient en Occident Oui... la Terre est plate ! Fini La bamboche ! En France, qu’en est-il de la justice fiscale et de l’équitĂ© devant l’impĂŽt ? Une guerre de civilisation L’histoire extraordinaire d’un prisonnier de guerre allemand de 1914 de retour des camps russes La France dans la grande bascule » ? Le feu sacrĂ© d’Emmanuel Macron PrĂ©sidente » Wonder Leyen ! Le Mythe de LA TERRE PROMISE Derniers commentaires 12/02 1153 - Robert Branche Ecometa Merci tout d’abord de prendre le temps d’exposer longuement et ... 12/02 1130 - EcomĂ©ta Le moteur ce sont les entreprises » 
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