EntreFinhaut et Emosson, on est bien loin de l'effervescence du Tour de France. Pourtant c'est bien sur cette route que se terminera la
Ilétait surnommé le Roquet, le Coq, le Nain Jaune, Biquet ou Robiquet. Pas le plus beau et certainement pas le plus grand, Jean Robic, entre 1,47 et 1,61 m selon les sources, a
Iln'y aura « aucune pitié » pour les meurtriers de la fille d'un idéologue nationaliste pro-Kremlin tuée dans l'explosion de sa voiture prÚs
MarkCavendish a gagnĂ©, ce vendredi Ă Carcassonne, la 34e victoire de sa carriĂšre sur le Tour de France. Si le sprinter de l'Ăle de Man Ă©gale le
Maillotjaune depuis la deuxiÚme étape, Marianne Vos savoure son Tour de France Femmes. à 35 ans, celle qu'on surnomme la "Cannibale" du cyclisme féminin a
Photosdu crash mortel de Kobe Bryant : 31 millions de dollars de dommages-intĂ©rĂȘts. Le comtĂ© de Los Angeles a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă verser 16 millions de dollars de dommages et intĂ©rĂȘts Ă la
. ParAFPMis Ă jour 19/03/2017 Ă 1054 GMTL'ancien champion cycliste Roger Pingeon, vainqueur du Tour de France 1967, est mort dans la nuit de samedi Ă dimanche d'une crise cardiaque Ă l'Ăąge de 77 ans Ă son domicile en France, a appris l'AFP auprĂšs de ses le troisiĂšme vainqueur de la Grande Boucle Ă dĂ©cĂ©der cet hiver aprĂšs le Suisse Ferdi KĂŒbler 97 ans, vainqueur en 1950 le 30 dĂ©cembre, puis Roger Walkowiak 89 ans, vainqueur en 1956 le 7 fĂ©vrier. Vingt-trois vainqueurs du Tour sont encore en vie, dont le doyen est l'Espagnol Federico Bahamontes 88 ans, vainqueur en 1959.CyclismeWalkowiak a une place Ă part dans la lĂ©gende du Tour, mais il y a toute sa place07/02/2017 Ă 1416EntrĂ© dans l'histoire du Tour par son Ă©chappĂ©e solitaire du cĂŽtĂ© de JambesRoger Pingeon "a Ă©tĂ© foudroyĂ© ce matin vers 4 heures du matin par une crise cardiaque", a indiquĂ© Ă l'AFP Georges Gouly, le maire de Beaupont, village de 700 habitants dans l'est de la France oĂč l'ancien champion avait Ă©lu domicile dans les annĂ©es 2000. "Il allait trĂšs bien, je l'avais encore vu hier matin samedi, NDLR. C'Ă©tait quelqu'un d'une grande humilitĂ©, qui avait su trĂšs bien s'intĂ©grer Ă la vie du village et notamment Ă la vie associative. Cette annĂ©e, il fĂȘtait le 50e anniversaire de sa victoire", a ajoutĂ© le maire, manifestement est entrĂ© dans l'histoire du Tour par son Ă©chappĂ©e solitaire du cĂŽtĂ© de Jambes, en Belgique, qui lui a permis de gagner l'Ă©dition 1967. SurnommĂ© "l'Ă©chassier" en rĂ©fĂ©rence Ă ses longues jambes, ce coureur de grande classe au moral fragile a terminĂ© deuxiĂšme du Tour 1969, seulement devancĂ© par l'imbattable champion belge Eddy Merckx. La mĂȘme annĂ©e, il a gagnĂ© le Tour d' du peloton 1,82 m pour 72 kg dotĂ© d'une remarquable intelligence de course, il Ă©tait en proie Ă des sautes d'humeur et redoutait le mauvais temps et la fringale. Pourtant, en 1967, ce fut dans le froid et sous la pluie qu'il garda son maillot jaune dans l'Ă©tape de la Chartreuse aprĂšs que Raymond Poulidor se fut rangĂ© Ă son service dans le Galibier sous le maillot de l'Ă©quipe de France. AprĂšs sa carriĂšre cycliste, Roger Pingeon avait Ă©tĂ© consultant Ă la TĂ©lĂ©vision suisse de FranceWalkowiak, le plus ancien des vainqueurs du Tour, est dĂ©cĂ©dĂ©07/02/2017 Ă 0925CyclismeA 97 ans, la lĂ©gende Ferdy KĂŒbler s'en est allĂ©e30/12/2016 Ă 1055
20. Philippe Thys â Le bassetLe premier triple vainqueur du Tour de France a eu un surnom⊠de chien. Parce que, comme le basset, il Ă©tait court sur pattes, et, en prime, bas sur sa Antonin Magne â Tonin le sageTour de FranceFroome a refusĂ© une AUT sur le Tour en 2015 pour une question de "morale"06/01/2017 Ă 2141Le complĂ©ment parfait de DĂ©dĂ© Leducq, flamboyant et populaire qui, comme lui, a remportĂ© deux Tours dans les annĂ©es 30. Magne, lui, Ă©tait Tonin le sage, ou Tonin le taciturne. Travailleur, mĂ©ticuleux, accrochĂ© Ă ses principes, celui qui fut aussi directeur sportif de Poulidor rĂ©pĂ©tait sans cesse "la gloire n'est jamais oĂč la vertu n'est pas."18. Laurent Jalabert â Le PandaAvec ses yeux un peu tristes et ses gros sourcils bien noirs, c'est vrai que Jaja avait un peu une tĂȘte de panda. MĂȘme si, aujourd'hui, par son refus de porter un regard lucide sur les annĂ©es EPO et son comportement durant cette pĂ©riode, il serait plutĂŽt devenu l' Jalabert, aka Le PandaCrĂ©dit Eurosport17. Edouard Fachleitener â Le Berger de ManosqueParce qu'il Ă©tait berger, et qu'il venait de Manosque. Aussi simple que ça. VoilĂ . Puis, le "Berger de Manosque", on fait difficilement plus poĂ©tique, non ?16. Gastone Nencini â Faccia di faticaLe visage fatiguĂ©. Vainqueur du Tour 1960, Gastone Nencini avait souvent la mine triste, et souriait peu. 15. Francesco Moser â Le SheriffDans un peloton, il y a des types discrets, puis il y a ceux qui en imposent, qui font la loi. Moser Ă©tait de ceux-lĂ . Il Ă©tait "Le Sheriff". On le respectait et le redoutait, mĂȘme. 14. Marco Pantani â L'ElefantinoOui, il Ă©tait aussi "Le Pirate". Mais c'Ă©tait un personnage, une crĂ©ation. On lui prĂ©fĂšre le surnom de ses dĂ©buts, le petit Ă©lĂ©phant, avec ses oreilles dĂ©collĂ©es. Elefantino, c'est le nom de Dumbo en italien. Marco PantaniCrĂ©dit Imago13. Marino Lejarretta â El Junco de BerrizBerriz, c'est le village du vainqueur de la Vuelta 1982. El Junco, c'est le roseau. Quand il grimpait les cols, Lejarreta penchait comme un roseau courbĂ© par le vent. Et comme le roseau, Marino pliait mais ne rompait jamais dans les cols. C'est beau, non ?12. Bernard Hinault â Le BlaireauPas vraiment un compliment, dâĂȘtre traitĂ© de blaireau. A l'origine, Hinault dĂ©testait d'ailleurs ce surnom, dont Pierre Chany l'affubla. Puis il a compris que son caractĂšre ressemblait comme deux gouttes d'eau Ă cet animal qui, dixit Hinault, "mord quand il sort et rentre dans son trou quand on l'emmerde." Alors il est devenu pour de bon le Blaireau, et plus personne n'a Auguste Mallet â Trompe la mortLe coureur maudit des annĂ©es 30-40, victime de multiples chutes toutes plus terrifiantes les unes que les autres aux consĂ©quences dramatiques Ă©ventration, fracture du crĂąne, comaâŠ. Mais Auguste Mallet s'en relevait toujours. Il trompait la mort. Jusqu'Ă ce qu'elle le rattrape en 1946, aprĂšs... une chute Ă vĂ©lo. Il avait 33 Charles PĂ©lissier â ValentinoPeut-ĂȘtre le coureur le plus populaire de toute l'histoire du Tour. Oui, plus encore que Poulidor. Charles PĂ©lissier, roi du sprint et frangin de Francois et Henri vainqueur du Tour 1923 fut une lĂ©gende vivante. Beau gosse, vĂ©ritable dandy, il soignait son apparence. C'est pourquoi il fut surnommĂ© "Valentino", en rĂ©fĂ©rence Ă Rudolph Valentino. Il aimait la gomina⊠et les gants blancs. Charlot Ă©tait aussi souvent appelĂ© "Brummel", en rĂ©fĂ©rence au pionnier du PĂ©lissierCrĂ©dit AFP9. Fabian Cancellara â SpartacusParmi les stars de l'actuel peloton, un des rares surnoms avec une vraie force d'Ă©vocation. Le Requin de Messine, pourquoi pas. El Pistolero, bof. Mais Spartacus, pour Cancellara, c'est tellement parfait. Avec son allure, le Bernois est effectivement ce qui se rapproche le plus d'un gladiateur Ă deux roues. Et le fait qu'il ait construit l'essentiel de son palmarĂšs sur les terribles pavĂ©s du nord et sur les rugueux monts flandriens ajoute Ă l'Ă©vocation. On n'imagine pas un grimpeur baptisĂ© Spartacus. Cancellara l'a vite adoptĂ©. "Je ne suis pas le Lion des Flandres fameux surnom de l'immense Fiorenzo Magni mais le Spartacus des Flandres", a-t-il lancĂ© en 2014 aprĂšs sa 3e victoire sur le Cancallara, alias SpartacusCrĂ©dit Eurosport8. Hugo Koblet â Le pĂ©daleur de charme Un surnom qui fleure bon les annĂ©es 50 mais il faut bien admettre que le "PĂ©daleur de charme", formule trouvĂ©e par le chansonnier Jacques Grello, alors chroniqueur dans L'Equipe, sied mieux Ă Koblet qu'un portrait de 5000 signes. Sur le vĂ©lo, Koblet alias "Bel Hugo" Ă©tait l'Ă©lĂ©gance incarnĂ©e. Sa classe aura enveloppĂ© le Tour 1951, remportĂ© haut la main par le coureur suisse et magnifiĂ© par sa chevauchĂ©e sur la route d'Agen. Koblet avait toujours un peigne sur lui pour se recoiffer sitĂŽt la ligne d'arrivĂ©e Jean Robic â TĂȘte de cuirLe port du casque est aujourd'hui une Ă©vidence doublĂ©e d'une obligation rĂšglementaire. Ăa n'a pas toujours Ă©tĂ© le cas. Jean Robic, vainqueur du premier Tour de l'AprĂšs-Guerre en 1947, a Ă©tĂ© l'un des premiers coureurs et un des seuls, Ă son Ă©poque Ă porter un casque, lui qui avait connu tant de chutes et de blessures. Casque en cuir, Ă l'Ă©poque, ce qui lui valut donc ce surnom de "TĂȘte de cuir", lui que l'on appelait aussi "Biquet" ou "Gueule cassĂ©e".6. Jose Maria Jimenez â El ChavaTriste histoire que celle de Jose Maria Jimenez, ancien lieutenant de Miguel Indurain, sublime et charismatique grimpeur emportĂ© Ă 32 ans par une crise cardiaque alors qu'il suivait une cure de dĂ©sintoxication dans un centre psychiatrique. Jimenez, pour toute l'Espagne, c'Ă©tait "El Chava". Deux syllabes qui claquent, venues de l'enfance, tirĂ©es de "El Chabacano", terme qui fait rĂ©fĂ©rence Ă une forme de mauvaise Ă©ducation, de vulgaritĂ©, de rusticitĂ©. El Chava, c'Ă©tait le rustre. L'enfant d'El Barraco, petit village pauvre de Castille-Leon, revendiquait ses origines rurales. Ce surnom, il l'aimait. Nous Maria Jimenez sur la Vuelta 1997CrĂ©dit Imago5. Ron Kiefel â WookieVous n'avez peut-ĂȘtre jamais entendu parler de Ron Kiefel. Il fut pourtant dans les annĂ©es 80 un des pionniers du cyclisme amĂ©ricain de haut niveau. En 1985, il est mĂȘme entrĂ© dans l'histoire en devenant le premier coureur Ă gagner une Ă©tape sur un des trois grands Tours. C'Ă©tait sur le Giro. Ses coĂ©quipiers chez Motorola l'avaient baptisĂ© "Wookie" parce qu'il lui trouvait un faux air avec Chewbacca, le cĂ©lĂšbre compagnon poilu de Han Solo dans Star Wars. Et comme Kiefel avait souvent le cheveu hirsute... Aujourd'hui encore, les anciens qui le croisent interpellent Kiefel par un "Hey, wookie".4. Andy Schleck â Andy torticolisUn surnom gentiment moqueur. Ce sont souvent nos prĂ©fĂ©rĂ©s. Andy Schleck a Ă©tĂ© un magnifique coureur Ă la drĂŽle de trajectoire, deuxiĂšme du Giro Ă 21 ans et retraitĂ© Ă 29. Gentil garçon, surdouĂ© mais dĂ©pourvu d'une vĂ©ritable Ăąme de guerrier, le cadet des Schleck a Ă©tĂ© baptisĂ© "Andy torticolis" parce qu'il ne pouvait pas rester 10 secondes sans jeter un oeil Ă droite ou Ă gauche dans le peloton pour trouver son frĂšre ainĂ©, Frank, sans lequel il Ă©tait perdu ou sur Contador quand Frank n'Ă©tait pas lĂ . MĂ©chant ? Un peu. Mais Schleck et son frĂšre Frank chez TrekCrĂ©dit AFP3. Charly Gaul â ChĂ©ri-pipiLe surnom le plus connu de tous, concernant Gaul, c'est Ă©videmment l'ange ou l'archange, selon les versions de la montagne. On l'a aussi baptisĂ© parfois le "Rimbaud du Tour". Mais on ne rĂ©siste pas Ă Ă©voquer un autre sobriquet qui a longtemps collĂ© Ă la peau du formidable grimpeur luxembourgeois chĂ©ri-pipi, en rĂ©fĂ©rence au cĂ©lĂšbre roman de Gaston Leroux, ChĂ©ri-Bibi. Lors du Giro 1957, alors que Gaul s'arrĂȘte pour une pause-pipi sur les pentes du Monte Bondone, Geminiani fait signe Ă Bobet "on y va". Les deux Français attaquent et sĂšment Gaul qui ne reviendra jamais. Pour ajouter la provocation Ă leur coup un peu tordu, "Gem" et Louison surnomment donc Charly "ChĂ©ri-pipi". 2. RaphaĂ«l Geminiani â Le grand fusilPas un personnage n'a eu davantage le sens de la formule et de l'image que RaphaĂ«l Geminiani. Truculent, fort en gueule, "Gem" mĂ©ritait bien un sobriquet de premiĂšre classe. Ce fut "le grand fusil", qui seyait Ă la fois Ă son allure sur le vĂ©lo et sa facultĂ© Ă flinguer ses adversaires par le verbe. Surnom d'autant plus parfait qu'il a Ă©tĂ© trouvĂ© par un immense champion, Louison Bobet. C'Ă©tait sur le Tour 1955, Ă Avignon. Au soir de la 11e Ă©tape, Bobet vient de rĂ©cupĂ©rer son maillot jaune, en grande partie grĂące au boulot de Geminiani, qui raconte la suite "Louison a eu ce mot de reconnaissance en se tournant vers moi, qui avais tendance Ă imager les actions 'Ah, sacrĂ© grand fusil !'" 1. Eddy Merckx â Le Cannibale Le plus grand coureur de tous les temps possĂšde aussi un des surnoms les plus fameux. Le Cannibale. 9 lettres pour un champion. Elles lui allaient si bien. Son surnom date du Tour 1970, le deuxiĂšme gagnĂ© par Merckx, dĂ©jĂ star incontestĂ©e du peloton. On le doit au coureur français Christian Raymond. Il faut dire qu'au cours de ce Tour 70, le Belge remporta 7 Ă©tapes. Et, plus tĂŽt dans la saison, il avait dĂ©jĂ gagnĂ© le Giro, Paris-Nice, Paris-Roubaix, Gand-Wevelgem, la FlĂšche Wallonne⊠Quand Raymond a parlĂ© de "Cannibale", tout le monde a adoptĂ© cette appellation sur le champ. Et Merckx est devenu pour l'Ă©ternitĂ© le de France Eddy MerckxCrĂ©dit ImagoTour de FranceFroome dĂ©voile les rĂ©sultats de ses tests pour lever les doutes04/12/2015 Ă 1110Tour de FranceAu barrage de Finhaut-Emosson, le Tour en mettra plein la vue20/10/2015 Ă 1136
Dans les annĂ©es 70, Tom Weiskopf Ă©tait lâun de ceux qui tutoyaient les Palmer, Miller, Trevino, Player sur le PGA Tour et les Majeurs. Depuis 1985, il Ă©tait devenu une vĂ©ritable rĂ©fĂ©rence dans la conception de parcours, de lâavis mĂȘme des plus jeunes stars du mĂ©tier de Tom Doak Ă Gil Hanse. Philippe P. Hermann SurnommĂ© Tour infernale », son 195 cm sous la toise oblige, la question sâest toujours posĂ©e de savoir si, sans un alcoolisme invĂ©tĂ©rĂ©, il aurait mieux fait que ses nombreux titres sur le PGA Tour, le British Open 1973, deuxiĂšme Ă quatre reprises au Masters, deuxiĂšme encore de lâUS Open 1976, jouant deux Ă©ditions de Ryder Cup ou, plus tard, gagnant de lâUS Senior Open 1995 face Ă Jack Nicklaus. A cette Ă©poque, Weiskopf nâĂ©tait pas dans les petits papiers de la presse et des autoritĂ©s un peu coincĂ©es, mais plus parce quâil ne leur portait que peu de considĂ©ration. Et arrive ce 2 janvier 2000 qui bascule la vie du bonhomme. Un bout de luciditĂ© retrouvĂ©e sans raison prĂ©cise, il lĂąche la bouteille, enfin conscient de lâinutilitĂ© de son Ă©tat. Il devient sage au point de ne plus boire une goutte dâalcool, sous quelque forme que ce soit, jusquâĂ ce 20 aoĂ»t dernier oĂč un cancer du pancrĂ©as en aura raison. Architecte de renom FrustrĂ© par une vingtaine de saisons en tournoi Ă 42 ans, Tom Weiskopf imagine alors son avenir dans la conception golfique sans rien y connaĂźtre. InvĂ©tĂ©rĂ© solitaire, jâai alors apprĂ©ciĂ© de travailler en groupe. Depuis, jâai signĂ© 70 parcours aux Etats-Unis et dans le monde. » Sa nouvelle vie sâest illustrĂ©e dâun premier parcours pour le Troon Country Club, prĂšs de Phoenix, co-signĂ© avec Jay Morrish. En une dizaine dâannĂ©es, le duo figurera parmi les tĂȘtes de gondole du âWorld To 100 Golf Coursesâ. Sur sa carte de visite, Olympic San Francisco, TPC Scottsdale et, en 1993, le fameux Loch Lomond Ecosse qui a Ă©tĂ© canonisĂ© âNo 1 inland parkland courseâ du Royaume Uni. Une dĂ©marche sans poudre aux yeux, inspirĂ© par MacKenzie Cypress Point et Donald Ross Pinehurst, la recherche constante de la qualitĂ©, le total respect du site marquent lâĆuvre de Tom Weiskopf, affichant quelques rĂ©ussites de rĂ©fĂ©rence parmi les plus rĂ©centes, comme The Dunes sur lâĂźle de Hainan Chine ou en Toscane, Ă Montalcino prĂšs de Sienne, oĂč son parcours rĂ©sume bien toute sa passion du golf au cĆur du classieux resort de Castiglion del Bosco. Dommage que les instances du golf ne lâaient pas mieux reconnu en premier rĂŽle. Je suis trĂšs heureux dâĂȘtre second. Pourquoi ĂȘtre obnubilĂ© par la victoire quand on est second ? Jâadore ĂȘtre second », souriait-il encore il y a quelques semaines. Photo NICOLAS ASFOURI / AFP
Sports Le champion cycliste est le troisiĂšme vainqueur de la compĂ©tition Ă dĂ©cĂ©der cet hiver. Il a Ă©galement gagnĂ© le Tour d'Espagne en 1969. Roger Pingeon est dĂ©cĂ©dĂ© d'une crise cardiaque Ă l'Ăąge de 77 ans dans l'Ain. © AFP/STAFF Roger Pingeon, l'ancien champion cycliste et vainqueur du Tour de France 1967, est mort dans la nuit de samedi Ă dimanche d'une crise cardiaque Ă l'Ăąge de 77 ans Ă son domicile dans l'Ain, a appris l'Agence France-Presse auprĂšs de ses proches. C'est le troisiĂšme vainqueur de la Grande Boucle Ă dĂ©cĂ©der cet hiver aprĂšs le Suisse Ferdi KĂŒbler 97 ans, vainqueur en 1950 le 30 dĂ©cembre, puis Roger Walkowiak 89 ans, vainqueur en 1956 le 7 fĂ©vrier. Vingt-trois vainqueurs du Tour sont encore en vie, dont le doyen est l'Espagnol Federico Bahamontes 88 ans, vainqueur en 1959. Roger Pingeon "a Ă©tĂ© foudroyĂ© ce matin vers 4 heures par une crise cardiaque", a indiquĂ© Ă l'Agence France-Presse le maire de Beaupont dans l'Ain, Georges Gouly. "L'Ă©chassier" Depuis les annĂ©es 2000, l'ancien champion Ă©tait revenu dans l'Ain, en terres bressanes, Ă Beaupont, 700 habitants, Ă une centaine de kilomĂštres de sa ville natale de Hauteville-Lompnes, aux confins du Jura. "Il allait trĂšs bien, je l'avais encore vu hier matin. C'Ă©tait quelqu'un d'une grande humilitĂ©, qui avait su trĂšs bien s'intĂ©grer Ă la vie du village et notamment Ă la vie associative. Cette annĂ©e, il fĂȘtait le 50e anniversaire de sa victoire", a ajoutĂ© le maire, manifestement affectĂ©. Pingeon est entrĂ© dans l'histoire du Tour par son Ă©chappĂ©e solitaire du cĂŽtĂ© de Jambes en Belgique, qui lui a permis de gagner l'Ă©dition 1967. SurnommĂ© "l'Ă©chassier" en rĂ©fĂ©rence Ă ses longues jambes, ce coureur de grande classe au moral fragile a terminĂ© deuxiĂšme du Tour 1969, seulement devancĂ© par l'imbattable champion belge Eddy Merckx. La mĂȘme annĂ©e, il a gagnĂ© le Tour d'Espagne. Pur-sang du peloton 1,82 m pour 72 kg dotĂ© d'une remarquable intelligence de course, il Ă©tait en proie Ă des sautes d'humeur et redoutait le mauvais temps et la fringale. Pourtant, en 1967, ce fut dans le froid et sous la pluie qu'il garda son maillot jaune dans l'Ă©tape de la Chartreuse aprĂšs que Raymond Poulidor se fut rangĂ© Ă son service dans le Galibier sous le maillot de l'Ă©quipe de France. AprĂšs sa carriĂšre cycliste, Roger Pingeon avait Ă©tĂ© consultant Ă la TĂ©lĂ©vision suisse romande. Coups de tĂȘte et Ă©tats d'Ăąme Coureur de grande classe, Pingeon Ă©tait nĂ© le 28 aoĂ»t 1940 aux confins du froid Jura. Il y avait pratiquĂ© le ski de fond Ă l'adolescence avant de se dĂ©couvrir une arythmie cardiaque Ă 17 ans. AprĂšs deux ans passĂ©s en AlgĂ©rie pour son service militaire, il entra dans la carriĂšre tardivement 1965. Fragile et attachant "Pinpin" ! En proie Ă des sautes d'humeur, il s'inquiĂ©tait facilement pour ses bronches, ses sinus, ses tendons. Dans le Tour, il remporta quatre Ă©tapes et termina Ă trois reprises dans les cinq premiers 5e en 1968. Cette annĂ©e-lĂ , il mena une Ă©chappĂ©e victorieuse de... 193 kilomĂštres entre Font-Romeu et Albi. Capable de coups de tĂȘte, sujet aux Ă©tats d'Ăąme, il annonça plusieurs fois son retrait Paris-Nice et DauphinĂ© 1966. Il alla jusqu'Ă jeter pendant la course son vĂ©lo dans le ravin au dĂ©sespoir de Gaston Plaud, son directeur sportif de Peugeot, jurant de redevenir plombier-zingueur, son mĂ©tier d'origine. Car cet homme secret et timide ne faisait rien comme les autres. Le jour de repos du Tour, il restait en position allongĂ©e sans toucher au vĂ©lo. Il modifiait son menu, renonçait aux sucres et aux viandes, et prenait le soir un bain chaud... et salĂ©, complĂ©tĂ© de quelques litres de vinaigre. La combinaison de sel et de vinaigre, assurait-il, Ă©tait un dĂ©fatiguant. Professionnel jusqu'en 1974, il a ensuite longtemps Ă©tĂ© consultant pour la TĂ©lĂ©vision suisse romande. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Roger Pingeon, vainqueur du Tour de France en 1967, est dĂ©cĂ©dĂ© 1 Commentaire Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point.
PubliĂ© le 25/07/2014 Ă 0834, Mis Ă jour le 25/07/2014 Ă 1436 Bernard Hinault, Ă Saint-Etienne en mai 2014. Gwendoline Le Goff/Gwendoline Le Goff / Panoramic LE SCAN SPORT - Le Blaireau», le surnom de la lĂ©gende du cyclisme français Bernard Hinault, trouve son origine dans le peloton de l'Ă©poque. Explications. Cinq sacres sur le Tour de France, trois victoires sur le Giro, deux sur la Vuelta⊠Cet impressionnant palmarĂšs, c'est celui de Bernard Hinault, lĂ©gende du cyclisme français. Mais pour beaucoup, c'est aussi celui du Blaireau», le surnom de l'ancien cycliste d'oĂč vient cet Ă©tonnant sobriquet, plutĂŽt pĂ©joratif en gĂ©nĂ©ral? Dans une interview publiĂ©e en 2013 dans Le Parisien, Bernard Hinault raconte la petite histoire, directement issue du peloton des annĂ©es 1980. Quand je sors, je mords »Bernard HinaultC'Ă©tait un mot dans le peloton, tout le monde s'interpellait comme ça, expliquait-il. ⊠Ce n'Ă©tait pas spĂ©cialement sur moi. Il y avait deux coureurs de mon Ă©quipe, Le Guilloux et Talbourdet, qui, devant Pierre Chany un journaliste, NDLR ont dit âC'est un blaireauâ. Chany a Ă©crit âC'est le Blaireauâ et c'est parti».Un surnom qu'il semble en tout cas apprĂ©cier, Ă en croire sa rĂ©ponse au magazine Bretons, en 2008 Ăa ne me dĂ©range pas du tout. Quand on connaĂźt l'animal, quand on le chasse. J'ai eu les mĂȘmes rĂ©actions. Quand on m'emmerde, je rentre dans mon trou. Mais quand je sors, je mords».
le tour de france est surnommé la grande